Née à Paris en 1983 où elle vit et travaille, Chloé Quenum, diplômée en 2011 de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, est l’une des artistes sélectionnées pour la Biennale de Venise.
Chloé Quenum poursuit sa formation en 2016 à l’EHESS où elle étudie l’Anthropologie de l’écriture. En 2014, elle obtient une bourse d’aide à la production artistique du Ministère de la Culture. Elle effectue en 2019 une résidence à la Manufacture de la Cristallerie Saint-Louis dans le cadre du programme Résidences d’artistes de la Fondation Hermès.
Lauréate du programme Mondes Nouveaux soutenu par le Ministère de la Culture, Chloé Quenum présente l’installation Épopée à l’Hôtel de Ragueneau à Bordeaux en 2023. Elle est par ailleurs, artiste invitée à l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs, Paris, en 2022 – 2023. Depuis 2012, son travail fait régulièrement l’objet d’expositions personnelles : « Wonder Wander « à la galerie Florence Loewy, Paris (2023) ; « Overseas » au centre d’art Les BainsDouches, Alençon (2020) ; et « Le Sceau de Salomon « à The Engine Room, Massey University, Wellington, Nouvelle-Zélande (2018). Ses œuvres figurent dans les collections d’institutions publiques et privées, parmi lesquelles : Musée National d’Art Moderne, Centre Pompidou, Paris ; FRAC Nouvelle-Aquitaine, Bordeaux ; FRAC île-de-france, Paris ; FRAC Grand-Large — Hauts-de-France, Dunkerque ; Fondation Kadist, Paris ; Lafayette Anticipations, Paris.
Sa présence à la 60e Biennale de Venise aux côtés des artistes Ishola Akpo, Moufouli Bello et Romuald Hazoumè sous le commissariat de Azu Nwagbogu, répond à un triple enjeu. Primo, elle est une artiste émergente, et constitue de ce fait, l’une des valeurs sûres de la scène culturelle et artistique béninoise en pleine ébullition.
Secundo, installée à Paris, Chloé Quénum à travers sa présence, symbolise la reconnaissance des artistes de la diaspora et plus largement tous les Béninois de l’étranger dont la contribution est essentielle au développement du pays. Tertio, en tant qu’artiste féminin, elle participe à la dynamique de la reconnaissance du rôle essentiel de la gente féminine dans un contexte où le thème de l’exposition béninoise aborde le féminisme africain sous divers angles.