L’affaire de malversation financière évaluée à plus de 200 millions de francs Cfa à la société nationale des eaux du Bénin (Soneb) vient de connaitre une nouvelle tournure. Selon le procureur de la République, un des accusés aurait reconnu les faits.
Face à la presse ce jeudi, le procureur s’est prononcé sur l’affaire de malversation à la société nationale des eaux du Bénin (Soneb) impliquant le Directeur général, David Babalola et quelques uns de ses collaborateurs.
Après leur mis sous mandat de dépôt, le procureur a tenu à faire le point de l’affaire. Selon sa déclaration, « une enquête a été ouverte par le parquet de Cotonou et a conduit à l’interpellation d’agents et collaborateurs extérieur de la Soneb par la sous-direction des affaires économiques et financières. »
Mieux précise le procureur »l’un des mis en cause a avoué les faits et a décrit dans les moindres détails leur mode opératoire ».
Des faits d’abus de fonction et de complicités de fausses attestations et faux certificats semblent évidents à cette étape de la procédure. C’est pourquoi, le parquet a décidé d’une audience de flagrants délits qui se tiendra le 28 novembre au Tribunal de première instance de Cotonou. Car les faits dénoncés sont prévus et punis par l’article 53 de la loi N 2011-20 du 12 octobre 2011 portant lutte contre la corruption et autres infractions connexes en République du Bénin ainsi que les articles 59 et 161 alinéa 1 du code pénal.
Bravo au gouvernement du nouveau départ. Depuis l’indépendance de notre pays, c’est pour la première fois un gouvernement met de la rigueur dans les affaires de manière constante.