Agences de sauvegarde du patrimoine culturel dans les aires socioculturelles : La mission et les attributions expliquées

Le ministre Jean-Michel Abimbola était ce mardi face à la presse pour expliquer les tenants et les aboutissants des Agences chargées de la sauvegarde du patrimoine culturel dans différentes aires socioculturelles, créées à l’issue du Conseil des Ministres du 31 janvier 2024.

C’est dans la dynamique de la réappropriation culturelle en cours au Bénin pour, entre autres, promouvoir la cohésion sociale et le dialogue interreligieux et mettre l’exception culturelle au service du développement touristique, que le Gouvernement a décidé de la création de ces quatre agences chargées de la sauvegarde du patrimoine culturel dans certaines aires socioculturelles.

Il s’agit de : 
– l’Agence de sauvegarde de la culture Adja-Tado ;
– l’Agence de sauvegarde de la culture Yoruba ;
– l’Agence de sauvegarde de la culture du Grand Borgou et ;
– l’Agence de sauvegarde de la culture des Montagnes. 

Constituées sous la forme d’établissement public à caractère social et scientifique, ces Agences ont pour mission principale d’élaborer des plans de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel et d’assurer leur mise en œuvre dans la perspective d’améliorer leur contribution au développement socioéconomique du pays.

À cet effet, elles sont chargées entre autres de « soutenir l’identification et l’inventaire des éléments du Patrimoine culturel immatériel (PCI) dans leur aire culturelle de compétence et qui offrent des avantages pour le développement touristique ; de veiller à leur sauvegarde et à leur mise en valeur ; d’œuvrer à l’appropriation et au développement du patrimoine culturel immatériel auprès des jeunes, et notamment en milieux éducatifs ; de contribuer à la mise en œuvre des actions dans le cadre de l’élaboration des dossiers d’inscription des biens du patrimoine culturel immatériel sur la liste du patrimoine de l’humanité ; et de promouvoir des actions de sauvegarde favorisant l’harmonie et la cohésion sociales, le respect de la coexistence, de la tolérance religieuse et des pratiques coutumières conformes aux lois et règlementations en vigueur ». 

De façon spécifique, les quatre Agences chacune dans son espace socioculturel, s’occupera des éléments constitutifs de son patrimoine culturel immatériel à savoir les représentations, traditions et expressions orales, y compris la langue, ainsi que les espaces, artefacts et objets associés ; les arts de spectacle ; les pratiques sociales ; et des connaissances se rapportant à la nature et à l’univers ainsi que ceux liés à l’artisanat traditionnel. Il importe de préciser qu’elles ne disposent pas de territoires physiques de compétence mais couvrent plutôt des espaces socioculturels. 

Sur la base des orientations du Gouvernement, en liaison avec les communautés, groupes et/ou individus, chacune de ces Agences travaillera sur ces plans de sauvegarde et de valorisation du patrimoine culturel immatériel et améliorer sa contribution à l’économie touristique.

C’est pourquoi, rassure le Ministre ABIMBOLA, l’Exécutif a décidé de doter chacune d’elles d’un conseil scientifique, de trois spécialistes de l’aire socioculturelle; d’une personne ressource spécialiste du patrimoine culturel immatériel et d’un représentant de l’Agence de sauvegarde de la culture concernée.

SOURCE : SITE DU GOUVERNEMENT

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