Animation de la vie politique : Maliki LALEYE invite la jeunesse à s’engager

C’est une invite à se mobiliser pour arracher l’avenir qui est le sien dans la gestion des affaires publiques. Le jeune leader, Maliki LALEYE, dans une adresse publique, a exhorté les jeunes Béninois à s’engager en politique en participant aux prochaines élections afin d’éviter d’être la chaudière tout le temps. Lisez plutôt son message :

Tels des bêtes de somme, les jeunes sont utilisés pour gravir les échelons. En contrepartie de quelques gestes et promesses fallacieuses, ils apportent leur soutien et expriment leur vote. C’est ce qu’ils font depuis plus d’une décennie en croyant fermement que leur avenir est dans les mains de ces personnes qui refusent de passer la main, ou de permettre le renouvellement de la classe politique. Et depuis plus près de trois (03) décennies de renouveau démocratique, c’est la même ritournelle. Oui la même chanson : les jeunes toujours verbalement choyés pour être tenus en laisse, au moyen de promesses jamais soldées, par des hommes politiques qui n’ont besoin d’eux que pour gagner les élections.

C’est le triste tableau du pays, et si rien n’est fait, il demeurera tel quel.

Faut-il continuer à s’accommoder de cette réalité ? Faut-il l’accepter, parce que quelques-uns s’en satisfont et que d’autres se disent loin point intéressés par la politique ?

Pendant que le réveil de l’engagement des jeunes dans la politique se remarque à travers le monde, les Béninois doivent-ils continuer à regarder ces sexagénaires, septuagénaires, octogénaires et nonagénaires les manipuler ?

Le pouvoir ne se donne pas, il se prend, dit-on.

Le salut tardant à venir ou à ne jamais venir, il devient urgent pour la jeunesse de prendre son destin en main en allant au charbon. Nul ne sera de trop car « Tout est politique, et tout s’encadre dans la politique. Le commerce est politique. Même le sport est politique. La politique touche à tout, et tout touche la politique. Dire que l’on ne fait pas de politique, c’est avouer que l’on n’a pas le désir de vivre. » a déclaré Um Nyobe en 1952.

C’est pourquoi l’implication de la jeunesse devient plus qu’une nécessité.

Aujourd’hui est venu le temps de matérialiser cette célèbre phrase de Frantz Fanon: « chaque génération doit, dans une relative opacité, découvrir sa mission, la remplir ou la trahir. »

Comme a réussi à donner corps en 2014 un jeune sénateur du nom de Barack Obama au célèbre rêve du pasteur Martin Luther King, qu’on prenait pour un utopiste, ainsi s’impose-t-il à nous, en ce jour de nous lever, de nous réveiller.

Pour une meilleure représentation de la population dans les instances de prise de décision ; la prise en compte et la résolution des problèmes qui préoccupent la majorité de la population, et permettre à toutes les instances politiques (partis, municipalités, assemblée nationale, etc.) de gagner en crédibilité et en efficience, il faut désormais que les jeunes s’engagent, car comme le dit Edmund Burke : « Le mal doit son triomphe à l’inaction des hommes bons. »

C’est le sens du message de l’ancien président américain Barack Obama, devenu porte-parole mondial de tous les jeunes s’adressant ainsi à eux en 2009 lors de sa visite au Ghana : « … Ici, je m’adresse particulièrement aux jeunes, à travers toute l’Afrique et ici-même au Ghana. Dans des endroits comme le Ghana, vous représentez plus de la moitié de la population. Et voici ce que vous devez savoir : le monde sera ce que vous en ferez. Vous avez le pouvoir de responsabiliser vos dirigeants et de bâtir des institutions qui servent le peuple. Vous pouvez servir vos communautés et mettre votre énergie et votre savoir à contribution pour créer de nouvelles richesses ainsi que de nouvelles connexions avec le monde. Vous pouvez conquérir la maladie, mettre fin aux conflits et réaliser le changement à partir de la base. Vous pouvez faire tout cela. Oui, vous le pouvez. Car en ce moment précis, l’histoire est en marche. Mais ces choses ne pourront se faire que si vous saisissez la responsabilité de votre avenir. Ce ne sera pas facile. Cela exigera du temps et des efforts. Il y aura des souffrances et des revers. »

Rien n’est facile, et les jeunes en sont conscients. Cependant, ils veulent relever ce défi .
Fer de lance de la Nation, les jeunes en ont marre du paternalisme, l’uniformisation de la catégorie « jeunes », les discours moralisateurs, etc. Ils veulent désormais être au-devant de la scène, être les véritables artisans des politiques et programmes pour les jeunes, surtout pas des roues de secours.
Aujourd’hui, conscients de leur poids électoral, ils ont le pouvoir de tout bousculer, de tout changer, de donner l’orientation souhaitée à toute chose. Autrement dit, leur destin est entre leurs maind et ils peuvent décider de tout.

C’est pourquoi, j’invite la jeunesse à s’engager en politique en participant massivement aux élections avenir. Un rendez-vous avec l’histoire qu’il ne faut pas que la jeunesse béninoise manque.
« Alors ne vous y trompez pas : l’histoire est du côté de ces courageux Africains, et non dans le camp de ceux qui se servent de coups d’État ou qui modifient les constitutions pour rester au pouvoir. l’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts, mais de fortes institutions. » a dit Barack Obama, devenu décidément depuis 2008 le porte-flambeau d’une jeunesse audacieuse.

Donc, comme nos aînés, jeunes sous la révolution ont été courageux, ce qui leur a valu d’écrire une page de l’histoire du pays, il est temps que les jeunes d’aujourd’hui s’affranchissent de l’attentisme voulu des vieux briscards de la politique béninoise en écrivant leur propre histoire dès les joutes de 2019.

Faisons des législatives de 2019, la première marche de la conquête du pouvoir par la jeunesse.

Voilà désormais le combat de la jeunesse!

Jeune, ton avenir commence par ta participation à ces joutes électorales.

Mon frère, que Macron en France t’ inspire,que Julius Maléma en Afrique du Sud également t’inspire!

Maliki LALEYE

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici