Depuis quelques semaines, le Bénin fait face à une répression policière sans précédent en matière de non-respect des codes de la route. Des contrôles renforcés, des amendes salées et même des arrestations ont été au rendez-vous pour les conducteurs indélicats.
Cette répression policière ne fait pas l’unanimité parmi la population, qui se sent de plus en plus oppressée et méprisée par les forces de l’ordre. De nombreux citoyens se plaignent de l’arbitraire des contrôles et des sanctions disproportionnées qui leur sont infligées.
Cette vague de répression pourrait bien être lourd de conséquences pour la mouvance présidentielle en place. En effet, les élections présidentielles de 2026 approchent à grands pas, et le mécontentement grandissant de la population vis-à-vis de la répression policière pourrait se traduire par un vote sanction contre le parti au pouvoir.
Les électeurs, lassés de cette politique autoritaire et punitive, pourraient décider de tourner le dos à la mouvance présidentielle et opter pour un changement radical lors des prochaines élections. Cette répression policière excessive pourrait bien être le grain de sable qui fera basculer l’élection en faveur de l’opposition.
En somme, la répression policière en cours au Bénin risque non seulement d’aliéner une partie de l’électorat, mais également de fragiliser la position de la mouvance présidentielle au pouvoir. Face à un mécontentement croissant et une grogne populaire, il est à craindre que cette politique répressive ne soit pas sans conséquences sur l’issue des prochaines élections présidentielles.
Dr. Hubert DJOGUÉ