Le Bénin vient de se doter d’un Socle commun des compétences (Scc) en matière de l’éducation. Financé par le Groupe de Travail sur l’Education Non Formelle et l’Adea, ce document qui vise à harmoniser les curricula de formation au niveau de l’Education formelle et de l’Education non formelle (Enf) a fait l’objet d’une étude dont le rapport est au cœur d’un atelier de deux jours ouvert ce mardi 6 mars 2018 au Chant d’Oiseau à Cotonou.
Selon M Blaise Djihouessi, Directeur général de l’Institut national d’ingénierie de formation et de renforcement des capacités des formateurs, l’objectif visé est de mettre en place une passerelle permettant à ceux qui, pour une raison ou une autre, ont quitté le système d’éducation dite formelle (l’école), de bénéficier des mêmes programmes de formation et des mêmes attentions de la part des gouvernants. Il s’agit notamment, des victimes du décrochage scolaire qui ont décidé de poursuivre leurs études, des bénéficiaires des programmes d’alphabétisation et autres.
Ainsi, les participants à cet atelier auront à élaborer un plan de communication permettant d’assurer une large diffusion au Scc et à mettre en place des cadres de concertation entre les acteurs aussi bien de l’éducation formelle que l’éducation dite non formelle.
Dans son message d’ouverture de l’atelier, M Charles Maximin Codjia, Directeur de Cabinet du ministre de l’enseignement secondaire et de la formation technique et professionnelle a rappelé l’importance de l’éducation non formelle dans le processus d’apprentissage tout au long de la vie avant d’inviter les participants à œuvrer pour l’attente des objectifs.