Le Ministre des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle, Professeur Mahougnon KAKPO, a officiellement lancé, ce lundi 11 juin, au Lycée technique de Ouidah, l’examen du Certificat d’Aptitude Professionnelle (CAP).
Au total 3956 candidats composent dans 17 filières réparties en 4 grandes options. L’option Enseignement Familial et Social (EFS) connait une baisse d’effectif de 45,98% par rapport à 2017. Pareil pour l’option des Sciences et Techniques des Métiers d’Art (STMA) avec une diminution de 5,26%. Par contre, les options Hôtellerie-Restauration (HR) et Sciences et Techniques Industrielles (STI) connaissent une augmentation respective d’effectif de 27,22% et de 3,5%.
De façon globale, l’effectif au CAP de cette année a augmenté de 4,32%. «C’est déjà un pas. Mais ce n’est pas encore ce que désire le gouvernement», a fait observer le Ministre Mahougnon KAKPO. Dans le Programme d’Action du Gouvernement, a-t-il rappelé, l’enseignement et la formation technique et professionnelle occupent une place de choix.
Pour lui, lorsqu’on veut développer un pays, il ne s’agit pas seulement de former des lettrés. Autrement, des gens ayant des diplômes qui ne peuvent pas leur servir à grand-chose. «Pour le développement de notre pays, nous avons aussi besoin des gens de métier. Lorsque nous faisons le point, nous constatons que notre système éducatif forme plus de 90% de lettrés. C’est cette tendance que le gouvernement s’apprête à inverser.»
Source : Justin AMOUSSOU