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La lutte contre la corruption et l’impunité, tel est l’engagement de l’actuel Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi. Son Gouvernement s’inscrit dans ce même combat. Comme si cela ne suffisait-il pas, le comité laïc de coordination (CLC) s’est joint dans cette démarche pour condamner ces actes ignobles et fréquents dans le chef des congolais.
Afin d’éradiquer définitivement ce fléau, le Député national Henri Thomas Lokondo, élu de Mbandaka, est porteur d’une proposition de loi portant création d’une agence de lutte contre la corruption, qui sera, à ses yeux, une institution publique qualifiée et outillée pour éliminer assurément ces maux en République démocratique du Congo.
Cette agence ne serait peut-être pas créée par un projet de loi. Non, mais probablement par la proposition de loi initiée par Henri-Thomas Lokondo Yoka, élu de la ville de Mbandaka. Ce dernier l’avait déjà déposée depuis la législature passée. Hélas ! Tenant à ses dires, ladite proposition aurait traîné dans les tiroirs du Bureau de l’Assemblée nationale. Voilà pourquoi, lors de l’ouverture de l’actuelle session de septembre 2019, le numéro 1 des élus du peuple, Jeanine Mabunda Lioko, a aligné les matières de calendrier de la session, parmi lesquelles, figure la proposition de loi de Lokondo Yoka sur la création de l’Agence nationale de lutte contre la corruption.
Avant le dépôt de cette proposition, l’élue de Mbandaka avait entamé cette action dans le passé. Une proposition, celle créant et instituant le « Conseil économique et social » qui est en fonction aujourd’hui. Il s’agit bel et bien de la loi Lokondo sur le Conseil économique et social. Selon les dires de son auteur, quant à la deuxième proposition, celle créant l’Agence nationale de lutte contre la corruption, lors du débat général, certains Députés avaient allégué sans fournir le moindre argument de Droit que l’Agence était du domaine réglementaire et non légal. L’Honorable Lokondo avait, lui, démontré le contraire.
Le temps, n’étant ni un ami ni un allié, il avait eu raison sur cette démarche. Car, la proposition de Lokondo n’avait pas été traitée convenablement lors de différentes séances plénières de la législature passée. Ce qui n’a malheureusement pas été fait. Voici qu’à la 3ème législature de la IIIème République, sous Félix Tshisekedi, la proposition de loi sur l’Agence nationale de lutte contre la corruption est retenue parmi les matières à examiner. La RDC ne peut espérer augmenter substantiellement son Budget national sans avoir gagné le pari de la lutte contre la corruption par où coulent énormément des recettes publiques.
D’où, il y a nécessité de l’existence d’un service public ayant uniquement la lourde charge de lutter contre la corruption. Ce qui remet sur la table la proposition de loi de Lokondo Yoka sur la création de l’Agence nationale de lutte contre la corruption. Il voudrait que cette Agence ait le statut d’Institution d’appui à la démocratie puisque la corruption est l’antithèse de la démocratie, dit-on.
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