La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) vient de prononcer la condamnation de 29 personnes, pour cybercriminalité, des faits d’escroquerie par usage de moyens de communication électronique et blanchiment de capitaux ainsi que de détention d’usage et de trafic de substances classées comme stupéfiants.
Selon le quotidien de service public, La Nation, dix prévenus ont écopé des peines allant de deux à quinze ans d’emprisonnement ferme. Des condamnations assorties d’amendes d’un montant total de 32 millions F Cfa au profit du Trésor public. L’audience de cette 1re chambre correctionnelle a permis à la cour de céans de vider, lundi 4 mai dernier, huit dossiers, à en croire le journal.
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Le jeudi 30 avril dernier, dix dossiers étaient traités par la 3e chambre de la Criet en audience correctionnelle. Lesquels se rapportent aux faits d’escroquerie par le biais d’un système informatique ou d’un réseau de communication électronique, d’abus d’autorité, d’usurpation de titre et d’extorsion de fonds, d’escroquerie par usage de manœuvres frauduleuses et usage de fausses attestations, de blanchiment de capitaux, d’utilisation frauduleuse des données à caractère personnel d’autrui ou collectées par autrui, d’abus de fonction et de chantage.
Au total, explique La Nation, 15 personnes ont été condamnées pour des peines d’emprisonnement ferme allant de deux à cinq ans et quatre personnes à 60 mois d’emprisonnement dont douze mois assortis de sursis. Aussi, la cour a-t-elle relaxé une personne des fins de la poursuite au bénéfice du doute.
Ces peines sont toutes assorties d’amendes au profit du Trésor public pour un montant de 16,9 millions Cfa.
C’est l’audience correctionnelle de la 3e chambre présidée par Guillaume Dossa Laly, président de la chambre de jugement de la Criet qui a connu des dossiers. Il a été assisté par les assesseurs Islamiath Moustapha et Sènamè Sohou avec la magistrate Edwige Aklou Tangny qui représentait le ministère public renseigne le journal.