Entretien exclusif avec Valentin DJENONTIN : « J’ai foi que 2019 sera un succès pour les FCBE »

Valentin DJENONTIN, Secrétaire Exécutif des Forces Cauris pour un Benin Émergent (FCBE)
Valentin DJENONTIN, Secrétaire Exécutif national des Forces Cauris pour un Benin Émergent (FCBE)

48 heures après sa promotion en qualité de Secrétaire exécutif national du parti Fcbe, l’honorable Valentin Djenontin ne se prend pas la tête. Dans un entretien exclusif qu’il a bien voulu nous confier, il se dit confiant en l’avenir des Forces cauris.

D’ores et déjà, il appréhende avec sérénité et une grande espérance la mission qui lui a été confiée avec pour défi immédiat à relever, les législatives de 2019.

Depuis le samedi 10 février 2018, l’Alliance des Forces cauris pour un Bénin émergent a fait sa mue. Elle est désormais un parti politique que vous avez l’insigne honneur de diriger. Je présume que cela n’a pas été facile. Comment êtes-vous arrivé à ce double consensus alors que beaucoup avaient proclamé la mort de votre alliance ?

Ce consensus a été possible car nos militants et nos leaders ont compris l’importance des enjeux auxquels nous devrons faire face. Aussi, en ces temps d’opposition ceux qui sont restés avec nous le sont d’abord par conviction ; cela rend beaucoup plus facile le consensus autour des décisions nécessaires pour le progrès. Par ailleurs, il faut saluer le Président YAYI Boni, le Coordonnateur AZATASSOU, les ministres TIGRI et ELEGBE et d’autres personnalités qui ont joué un rôle de leadership pour la survie de notre alliance. A nous maintenant de pérenniser le Parti.

Sans Yayi, pas de Fcbe. Êtes-vous du même avis ?

Les FCBE se sont construites autour du Président YAYI Boni en 2007. Sans lui nous n’aurions donc pas existé. Notre raison d’être est de défendre les acquis de ses mandats et de capitaliser les expériences acquises pour proposer une gouvernance meilleure à nos compatriotes.

Après Azatassou qui a fait ses preuves, vous voilà propulsé à la tête de l’instance dirigeante du parti Fcbe. Comment appréhendez-vous cette nouvelle charge ? De façon concrète, à quoi doit-on s’attendre désormais ?

Je l’appréhende avec sérénité et une grande espérance. Certes la tâche ne sera pas facile mais j’ai foi que nous y arriverons.
Je ne suis pas seul dans le bureau exécutif. Le travail sera fait en équipe et non en solitaire.
Désormais nous sommes un parti politique. Il nous faudra poursuivre la mise en place de nos organes, les rendre fonctionnels et efficaces pour proposer à nos compatriotes un programme de gouvernance qui répond à leurs aspirations et à leurs ambitions afin de reconquérir le pouvoir et conduire notre peuple vers le progrès et le mieux-être.

Au-delà du succès éclatant qu’il a connu, le 2e congrès de l’Alliance Fcbe a été aussi marqué par l’absence de certaines figurent de proue. Qu’est-ce qui peut, selon vous justifier ces absences ?

Vous l’avez dit vous-même, le congrès a été un succès, la présence de tous n’était donc pas indispensable. Cela dit, parmi ceux qui étaient espérés les rares qui ne sont pas arrivés nous ont donné les raisons qui justifient leur absence mais que je ne pourrais énoncer ici car cela relève de leur vie privée.

Des indiscrétions font état de ce que ceux qui ont quitté officiellement la barque Fcbe le regrettent déjà. Ces mêmes indiscrétions indiquent qu’ils n’excluent pas un retour au bercail. Seriez-vous prêt à les accueillir ?

Comme je l’ai dit, nous sommes dans une logique de réconciliation, de reconquête du pouvoir; donc notre ambition est de faire revenir nos militants. Cependant nous n’accepterons pas pour cela des compromis qui handicaperont les grands chantiers de développement et de l’assainissement du sérail politique de notre pays.

2019 s’annonce comme le premier grand test auquel sera soumis le parti Fcbe. Pensez-vous que les cauris vous seront favorables ?

Le nombre de nos militants s’accroît à nouveau, J’ai donc foi que par la grâce de DIEU, 2019 sera un succès.

Sur quoi comptez-vous pour être aussi optimiste ? Sur la popularité dont jouit Boni Yayi ou sur la confiance des Béninois déçus par la gouvernance à l’ère de la rupture ?

Je compte sur la clairvoyance de nos compatriotes qui comprennent aujourd’hui qu’au regard de notre expérience, de notre loyauté envers la République et de notre détermination à aller de l’avant, nous sommes la meilleure alternative.

Votre mot de fin !

Je voudrais remercier nos militants et nos compatriotes. Je voudrais inviter nos compatriotes de l’intérieur et de la diaspora à se joindre à nous pour que nous puissions ensemble construire notre patrie.
Je vous remercie.

SOURCE EXTÉRIEURE (El Hadj Affissou )

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