Elle, Lakoélé, est l’une des voix les plus sublimes et envoûtantes de l’afro jazz sur le continent africain.
La musique de Lakoélé trouve ses influences dans la fusion entre les chants ancestraux du vaudou et les instruments de musique traditionnels et modernes. Lakoélé, était, mercredi 27 avril, l’une des têtes d’affiche du spectacle d’ouverture de la 10ième édition du Festival Togoville Jazz.
Son timbre vocal est sa caractéristique première, et son accoutrement, son identité. Drapé de blanc, symbole de pureté divine, de bonheur, de joie et de lumière ineffable, Lakoélé a fait son apparition devant un public, curieux de découvrir son univers musical. L’instant tant attendu prend ses quartiers dans le Magic Mirror de l’Institut Français du Togo.
Sur des sonorités traditionnelles envoûtantes, Lakoélé et ses musiciens, ont pendant près d’une heure, emporté le public dans un tourbillon de rythmes où se sont mêlés le sacré du Vodun Mami sur les pas de danse de couvent. Sur scène, la jeune artiste prometteuse déploie une énergie contagieuse et captive son public par une présence scénique irrésistible.
Le public sera complètement conquis et emballé, lorsque, sur une chanson rituelle, des femmes adeptes du Vodun Mami, se sont mises à danser emportant toute la salle du Magic Mirror.
Lakoélé, l’étoile montante de la scène musicale togolaise, a ainsi offert au public du Festival Togoville Jazz, une expérience musicale riche en émotions et conduite dans un univers sonore où se sont mêlés tradition et modernité.