
La candidate recalée à la présidentielle 2021, Reckya Madougou a été interpellée hier mercredi 3 mars à la suite d’un meeting politique pour des faits de terrorisme et d’associations de malfaiteurs.
Après son interpellation, Reckya Madougou a été conduite à la Direction centrale de la police judiciaire où son audition a été reçue en procédure d’urgence pour la suite de l’enquête ouverte par le Procureur de la Criet pour des faits de « terrorisme et d’associations de malfaiteurs ».
Selon certaines informations recueillies, Reckya Madougou serait poursuivie pour des actes attentatoires à la sécurité de l’Etat, notamment pour appel à l’insurrection populaire et à la violence en période électorale. En effet, le journal Fraternité révèle, de sources policières que la mise en cause aurait recruté un groupe d’individus, payé et mandaté pour perpétrer des meurtres en cascades afin de créer la terreur et la violence dans le pays afin de troubler la quiétude des populations et créer un atmosphère qui va compromettre l’organisation de la Présidentielle d’avril prochain. Interpellés, certains seraient déjà passés aux aveux, reconnaissant avoir même déjà perçu pour exécuter les premiers crimes, les cibles étant identifiées et les embuscades déjà prévues.
Des faits pour lesquels, le Procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a demandé l’interpellation de Reckya Madougou pour mieux élucider l’affaire.
REACTION DE L’AVOCAT DE RECKYA MADOUGOU
Selon Me Renaud Agbodjo, l’avocat de Réckya Madougou, reçu dans le journal « Afrique Soir » de Rfi, Reckya Madougou a été interpellée pour « association de malfaiteurs et terrorisme ».
« …les motifs principaux, c’est toujours l’association de malfaiteurs et le terrorisme. Il faut considérer tout simplement que sa candidature gêne et cette arrestation est visiblement politique. Nous la dénonçons parce qu’elle est totalement illégale, arbitraire et viole les principes des droits élémentaires des droits de l’homme, des droits humains puisque on ne peut pas empêcher un citoyen dans un pays qui se dit démocratique d’exercer librement ses droits civils et politiques », a ajouté l’avocat.
J’espère que cette situation finira par trouver un heureux dénouement pour la paix au Bénin.