Reddition de comptes de gestion des communes : Le PartiCIP appuie la DGTCP pour le rattrapage des retards de 2003 à 2015

Les responsables du PartiCIP entourant le lead de Café Médias Plus
Les responsables du PartiCIP entourant le lead de Café Médias Plus

Seulement 7 communes sur les 77 dont dispose le Bénin, ont su régulariser l’établissement du bilan de la gestion des budgets depuis plus d’une décennie. Une situation défavorable face à laquelle, le Programme de Participation Citoyenne aux Politiques Publiques (PartiCIP), répond financièrement en accompagnant la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique (DGTCP), afin d’accélérer le processus d’apurement. 

«Abomey-Calavi, Kpomassè, Ouidah, So-Ava, Parakou, Sèmè-Kpodji et Porto-Novo, sont les 7 communes ayant pu régulièrement rendre compte de la gestion des fonds qui s’est faite à leur niveau, dans l’intervalle de 2003 à 2015», révèlent   Gustave ASSAH et Félicien DAKODO, respectivement vice président du comité de pilotage et de suivi (CPS) du PartiCIP, et agent comptable central du trésor. Invités de « Café Médias Plus » N°175 de ce vendredi 23 février 2018 organisé par la maison des médias Thomas Megnassan, ils ont exposé à la presse béninoise les raisons qui justifient le retard des 70 autres communes.

En effet, il y a entre autres le décès des titulaires des gestions, l’absence de la maitrise totale des conditions de gestion, et les fortes exigences du nouveau manuel de régularité. Or, la juridiction financière ne peut apurer les comptes récents, tant que les comptes de naguère ne sont rendus. Cet état de chose, entraine par ricochet, non seulement le ralentissement des activités au niveau de certaines communes, mais aussi la réticence des partenaires techniques financiers.

Vue partielle des journalistes présent à Café Média Plus N°175 de ce vendredi 23 février 2018

Par conséquent, le PartiCIP sur 24 communes prioritaires identifiées, entend faciliter la reddition de comptes de 15 communes sélectionnées dans le lot. L’appui financier apporté, permettra donc de rendre disponibles en de brefs délais, les ressources nécessaires, pour la mise en œuvre des actions prévues. L’engagement du PartiCIP s’inscrit dans le sens de la nécessité de transparence et de présentation du bilan des gestions au public. Il bénéficiera ainsi pour cette raison, du soutien de l’Ong Social Watch et Alcrer.

Selon les acteurs des médias présents, le non respect des échéances voire l’absence de l’exposé de la synthèse de gestion des budgets, serait dû à une impunité dans l’application de la loi. Ceci, en dépit des sanctions prévues.

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