Bodybuilding : Entretien exclusif avec Romain Zannou, champion IFBB Mr. Universe Lagos 2023

Après son sacre au plan national, Romain Zannou athlète National de bodybuilding a été sacré premier de sa catégorie (Men’s Classic physique Open) lors du championnat international M. Universe organisé au Nigéria par la Fédération Internationale de Bodybuilding et fitness.

Au soir du sacre, le superchampion de bodybuilding 2023 au terme du dernier championnat national, Romain Zannou, se confie à la rédaction de votre média, le leader info Bénin, notamment sur les étapes de préparation et les difficultés rencontrées.

À quand remonte votre histoire avec le bodybuilding ?

Mon histoire avec le bodybuilding a commencé en 2018 où je m’entraînais dans les salles. J’essayais d’avoir un beau physique et tout doucement, j’ai fais la connaissance de cette discipline là et voilà comment c’est parti pour une grande carrière.

Vous avez participé au championnat national et international avec pour résultat le premier de votre catégorie, dites nous ce qui a joué à votre faveur

Personnellement, je peux dire que ce qui m’a le plus favorisé ce sont mes jambes parce que mes jambes sont aussi énormes et tracées. Après ça, je peux parler du cross training qui consiste à mettre en valeur la beauté du corps à travers toute une danse.

Toute réussite fait appel à des étapes à franchir, quelles sont alors les étapes de préparation ?

Pour le championnat national ainsi qu’international, nous avions eu à connaître deux phases de préparations. Une première période de prise de masse et ensuite une période sèche, c’est-à-dire de régime. La prise de masse consiste à consommer beaucoup de protéines ainsi que de glucides pour prendre une masse importante, un bon volume dans les muscles et paraître beaucoup massif. À un mois et demi avant le championnat, on doit se mettre au régime. Pendant la période sèche, on ne doit vraiment pas consommer du sucre, du sel, pas de cube et pas d’huile. C’est une période qui est vraiment compliqué et qui demande beaucoup d’effort puisse qu’on n’a vraiment pas assez d’énergie pour aller en salle et bosser. C’est un peu difficile, mais par la grâce de Dieu, on l’a fait quand même et ça a payé.

Qu’avez-vous ressenti après votre sacre ?

J’étais très ému. D’abord, c’était un rêve, aller mettre en valeur les couleurs nationales à l’extérieur. Représenter le Bénin et faire valoir le pays à l’international a toujours été mon objectif. Donc, je me suis vraiment battu pour ce rêve. C’est un rêve qui s’est finalement réalisé, je suis content de mes propres exploits. C’est un combat que j’ai mené contre moi-même.

Vous avez sûrement rencontré des difficultés durant ce parcours, quelles sont-elles ?

Les difficultés qu’on a eues à rencontrer, c’était concernant les salles. On n’a pas vraiment assez de machines au Bénin. On essaie de se débrouiller avec le peu qui existe. Mais mis à part ça, je pense que le reste, on a pu gérer.

Quelle a été l’implication des autorités de la fédération, surtout pour le championnat international ?

Ils ont fait un grand boulot. Déjà, je dois beaucoup les féliciter. Ce n’est pas donné à n’importe qui. Ils nous ont soutenu, ils ont été là, que ça soit en prise de masse, en régime, ils nous ont soutenu financièrement et moralement aussi. Ils nous ont beaucoup aidé et je pense que si ça continue comme ça le bodybuilding sera bien valorisé au Bénin.

Quels sont vos projets d’ici à 3 à 5 ans ?

Dans 3 ans, 5 ans, je pense que je vais donner le meilleur de moi-même, je vais travailler dur pour valoriser nos couleurs à l’international. Ça a été toujours mon objectif. Je promets au peuple béninois que je vais vraiment tout donner pour qu’on puisse reconnaître que le Bénin peut produire des athlètes physiquement bon et formidable.

Et je voudrais finir en invitant tous nos amis athlètes, tous ceux qui rêvent de pratiquer le bodybuilding de ne pas se décourager, d’aller toujours de l’avant.

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