Campagne « Écrire pour les Droits » 2018 de Amnesty International Bénin : Un semi marathon pour stimuler les lettres

À travers un semi marathon suivi d’une marche athlétique, Amnesty International Bénin (AI-Bénin) lance officiellement ce samedi 1er décembre 2018 à la Maison des Jeunes de Houègbo dans la commune de Toffo, l’édition 2018 de la campagne « écrire pour les droits ».

Athlètes, Sportifs, Militants, Sympathisants, Autorités Politico Administratives et religieuses, leaders traditionnels, Organisations de la Société Civile, Populations de Toffo, Houègbo et Allada…, tous ont répondu présents à ce rendez-vous sportif.

Étirement, échauffement, concentration, coup de sifflet, et débandade. Chacun amorce son petit élan, quitte à parvenir aux premières places, ou simplement, vivre la joie de participer à l’écriture d’une page de l’histoire des droits humains. A priori local, le semi marathon initié par la section Bénin d’Amnesty International a pris une dimension nationale avec la participation des athlètes accomplis, ainsi que des populations provenant des 4 coins du pays.

Au total, ils sont 98 athlètes, hommes comme femmes, à noyer de leur sueur les 21 kilomètres d’endurance. C’est la preuve manifeste que la lutte des droits de l’Homme est une cause commune. Aussi présent en sa tenue d’athlète, l’honneur est revenu au Président d’Amnesty International Bénin, Emmanuel Adjanon, de donner le coup d’envoi de la course, avec l’encadrement technique de l’Association Sportive « Les Tigres de Houègbo ». À la ligne d’arrivée, les 20 personnes les plus endurantes sont primées, dont dix hommes et dix femmes. Douze médailles sont distribuées aux six premiers hommes et femmes. Deux trophées sont de même attribués aux premiers de chaque catégorie de sexe. Mais avant la remise de prix aux meilleurs marathoniens, Emmanuel Adjanon, Président de l’AI-Bénin a présenté au public le contexte et l’enjeu dudit marathon. En effet, la portée de ces deux activités conjointes va bien au-delà d’une simple séance sportive. À la limite, elle se résume à l’expression « Un esprit sain, dans un corps sain ». L’objectif d’Amnesty International Bénin est de contribuer à l’atteinte des objectifs mondiaux de la campagne « Écrire pour les droits » 2018, en mobilisant un maximum de membres, de sympathisants et de militants autour des cas d’exaction retenus par le mouvement. Si dix cas sont retenus à l’international, la section du Bénin en a retenu 4 de primordiaux. Il s’agit d’Aténa Daemi, emprisonnée pour avoir dénoncé la peine de mort en Iran, Nawal Bénaissa, harcelée parce qu’elle revendique une vie meilleure au Maroc, Gulza Duishenova, une Femme qui se bat pour les personnes handicapées au Kyrgystan, puis enfin Géraldine Chacon, persécutée pour avoir aidé des jeunesses à défendre leurs droits au Venezuela.

Cette année, l’organisation s’est fixé pour but de réunir 250000 pétitions physique et électronique au Bénin. À cet effet, plus de 300 signatures de pétitions ont été obtenues à l’issue de du semi marathon dans le cadre du lancement de la campagne « Ecrire pour les droits ». Ainsi démarrent 16 jours d’activisme durant lesquels tous les citoyens du Bénin sont conviés à l’envoi massif de lettres aux gouvernants qui foulent aux pieds les droits humains. Au cours de cette même période, les populations seront sensibilisés sur les thématiques abordées par les cas retenus, et 100 nouveaux membres seront également recrutés au profit de l’AI-Bénin.

Par ailleurs, faut il le rappeler, une célébration anticipée des 70 ans de la Déclaration Universelle des droits de l’Homme sera conscrée par l’organisation le 8 décembre 2018 prochain. Ceci à travers une marche dans les villes de Bohicon et Abomey, avec des déclarations à l’appui.

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