Hausse des prix au péage et pesage : ‘’La Voix des Consommateurs’’ s’insurge

Vue partielle des véhicules au poste de péage et de pesage d’EKPE

‘’La Voix des Consommateurs’’ est en colère contre la décision du gouvernement d’augmenter les frais de passage au péage et pesage du Bénin. Par le biais d’un communiqué lapidaire, l’organisation qui défend le droit des consommateurs estime que cette hausse de plus de 200% est un abus et exige le point financier des péages déjà collectés à ce jour. Voici son communiqué :

COMMUNIQUE DE LA VOIX DES CONSOMMATEURS

A travers le communiqué référencé 2847/MIT/DC/SGM/DGI/FR/SA du Ministère des Infrastructures et des Transports, nous notons que le ministère entame une hausse vertigineuse des péages sur nos axes routiers.
La Voix des Consommateurs attire l’attention de nos concitoyens-consommateurs sur ce qu’elle n’a jamais été impliquée dans une quelconque perfidie contre le peuple béninois. Il aurait été très administratif de la part du ministère de préciser le nom de ladite organisation de consommateurs. Cette communication n’a pas un bon goût et sert totalement des objectifs contraires à ceux visés. LVC salue le désir de vouloir renflouer les caisses de l’Etat.

 

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Seulement, l’Etat nous a-t-il jamais fait le point financier des péages qui ont déjà été collectés sur tous les axes routiers jusqu’à la date actuelle ? Redevabilité vis à vis des citoyens-consommateurs et bonne gouvernance obligent.
A quoi veulent servir spécifiquement ces fonds ?
Combien de décideurs paient les péages ?
La situation économique, financière et sociale actuelle du peuple constitue-t-elle un contexte approprié ?
Une étude a-t-elle été faite pour évaluer les impacts sociaux, économiques et financiers d’une pareille hausse vertigineuse ?


Ces nouveaux tarifs qui équivalent à 200% des anciens ont-ils une justification passés aux cribles de la raison ?
Voici juste quelques questions qui devraient nous préoccuper quelque soit notre piédestal.
Tout au moins si nous avions été consultés nous aurions apporté nos modestes inputs.
Monsieur le Ministre nous vous prions de revoir votre politique quant à cette décision. Elle pourrait plus desservir que rendre service. Et à ce propos La Voix des Consommateurs toutes les institutions de notre pays seront saisies à toutes fins utiles. Nous attirons particulièrement l’attention du Chef de l’Etat le Président de la République Athanase Patrice TALON, du président de l’Assemblée Nationale Adrien HOUNGBEDJI des partis politiques de notre pays et des honorables députés sur cette question préoccupante.
Nous sommes tous des consommateurs et nous devons défendre une cause lorsqu’elle est juste et honnête.

Robin ACCROMBESSI votre serviteur

1 COMMENTAIRE

  1. Chronique de la période spéciale.
    Par 
    Félicien Prosper Durand

    Il est bon de savoir, pourquoi : Minadjangodo…

    En vérité En vérité,
    certains cadres depuis toujours, sabotent les actions de développement au Bénin malgré la bonne gouvernance prônée au Programme Indicatif National (PIN).

    L’État étant une organisation politico-administrative, géré par un gouvernement auquel sont soumis les citoyens pour leur bien, a l’obligation de faire respecter la loi de façon systémique.
     Dans un état démocratique digne du nom, on distingue clairement la compétence législative, la compétence juridictionnelle et la compétence exécutive. Il va sans dire que la compétence législative qui est l’Assemblée Nationale, celle qui fixe les lois conformément à la constitution et contrôle l’action du gouvernement est, et demeure la pierre angulaire du système. Tout est encadré par la loi. 

    Ceci n’est plus un secret pour personne ; que la gouvernance dans mon pays est soumise à rude épreuve ces dernières décennies avant le régime de la rupture proprement dite . On peut affirmer aisément qu’aujoud’hui on comprend mieux pourquoi chaque système avant de mourir se joue librement sa dernière comédie. Qu’il vous souvienne à la fin des années du règne du parti unique, cette période à  été marquée par la gabegie, le pillage des ressources publiques en un mot, par la corruption qui avait mis notre pays en cessation de paiement et déversé les étudiants, élèves et fonctionnaires des les rues.  Heureusement, la conférence nationale  des forces vives à été la porte de sortie de cette impasse en février 1990.
    Le peuple avait pris de grandes résolutions consacrées par la formule « plus jamais çà ». C’était l’occasion pour appliquer rigoureusement les textes pour prendre l’envol sur la voie du réel développement. Hélas!
    Il faut compter 25 ans de renouveau démocratique pour voir se consumer comme un feu de paille ce rêve.
    Nous voici à nouveau avec les mêmes maux et mots: corruption et impunité.

    Que ce passe t-il avec nos cadres émérites? L’état des lieux pourtant est connu. Mais que ce passe t-il?
    Dieu, la bible et les mannes de nos ancêtres ne sont plus sensibles à nos douleurs.
    Pourtant le libérateur est tout prêt de nous, mais il  ne voie rien, n’entend rien et ne dit rien. Tous les services de contrôle administratif sont malades.
    Ce comportement est l’amplificateur du système qui nous enfonce dans le sous développement …
    Chers compatriotes, connaissons-nous vraiment le mécanisme de ce système qui génère le sous developpement endémique?
    Le diagnostic est simple mais subtil dans son interprétation.
    Pour mieux comprendre, partons du principe que tous les actes illicites sont intentionnels, volontairement programmés et exécutés avec préméditation dans un cadre logique qui  permet aux auteurs de se justifier allègrement. Pis encore, même les instructions du premier magistrat ne sont pas suivies d’effets! Et pour finir, la cours constitutionnelle est boudée.
    C’est un crime que je qualifirais de génocide platonique qui est orchestré par 2% des opportunistes contre 98% du peuple affamé.
    Face à cette situation qui porte préjudice aux efforts des partenaires au developpement  depuis l’accord de Yaoundé en passant par celui de Lomé a celui de Cotonou, le mécanisme sinique et corrompu est toujours en place, ceci interpelle au plus haut rang le chef de l’état et les partenaires de l’UE pour ce qui concerne le Benin.

    À la lumière de l’accord de Cotonou qui définit la bonne gouvernance comme étant « la gestion transparente et responsable des ressources humaines naturelles économiques et financières en vue d’un développement équitable et durable », soit on se l’approprie, soit on s’en passe comme le peuple Cubain.
    La mise en œuvre de toutes ces mesures ont été ratifiées par l’Assemblée Nationale avant leur promulgation et leur mise en œuvre par le gouvernement.
    Or le contrôle de l’action gouvernementale est conféré à l’Assemblée Nationale. Donc toute déviation devrait faire l’objet d’une interpellation adressée au gouvernement selon le mode approprié. 
    Ne pas le faire systématiquement est – ce une négligence? Est-ce une complaisance?
    Non. C’est un sabotage lourd conséquences négatives pour les 98% qui souffrent dignement.
    La véracité de cette affirmation n’a pleinement son sens qu’à partir du moment où l’élite s’est engagée pour le scénario Alafia et qu’en réalité c’est le scénario Wahala qui s’affiche au vu et au su de tout le monde. Ceci ne peut s’expliquer.
    On peut comprendre pourquoi le Programme Indicatif Régional traduit en Programme Indicatif National ne puisse être operationalisé dans les règles de l’art avec les acteurs étatiques et non étatiques… 
    Face à cette situation une double rupture s’impose pour avoir de véritables citoyens engagés pour la veille citoyenne.
    Toute la mission du chef de l’état se résume à ce slogan tout simplement.
    Missessin
    Bossissin
    Bowassin

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