
C’est une petite révolution sur le continent africain : le passeport béninois vient de décrocher la première place des passeports les plus puissants du continent pour la mobilité intra-africaine.
Ce classement, dévoilé par l’Agence Ecofin, consacre le Bénin comme un modèle d’ouverture et de diplomatie grâce au passeport béninois.
Avec ce document de voyage, les ressortissants béninois peuvent accéder sans visa préalable à 23 pays africains. Une prouesse qui reflète l’engagement du pays en faveur de la libre circulation sur le continent. Parmi les destinations accessibles sans formalités anticipées : l’Afrique du Sud, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Rwanda ou encore l’île Maurice. Autant de portes ouvertes vers des horizons économiques, culturels et humains.
Si le Bénin tend la main à l’Afrique, il reste quelques exceptions. Les citoyens de pays comme le Burundi, le Mozambique, ou encore la Tanzanie doivent toujours présenter un passeport et obtenir un visa à leur arrivée. Le cas du Kenya se distingue : ses ressortissants doivent, en plus, obtenir une autorisation de voyage électronique.
Cette politique d’ouverture n’est pas un hasard. Elle s’inscrit dans la vision du président Patrice Talon, qui fait de l’intégration africaine un axe fort de sa diplomatie. En 2017, le Bénin faisait figure de pionnier en supprimant l’obligation de visa pour tous les ressortissants africains. Une démarche qui a depuis inspiré la Gambie (2019), le Rwanda (2023) et plus récemment le Ghana (2025).
Derrière ce classement se dessine une ambition, faire du continent africain un espace sans frontières, où les peuples circulent librement. Une dynamique panafricaine que le Bénin incarne avec fierté et constance.
Car au-delà des tampons et des visas, c’est bien d’unité, de coopération et de développement qu’il est question. Et le passeport béninois en devient, aujourd’hui, l’emblème incontesté.