Déclassé pour non-respect aux normes internationales, le stade Général Mathieu Kérékou retrouvera ses lettres de noblesse bientôt.
En conseil des ministres de mercredi passé, le gouvernement a donné son quitus pour contractualiser les clauses avec l’entreprise qui va s’occuper de la réhabilitation.
Si jusque-là les béninois n’ont pas encore la réponse sur les 13 milliards dépensés pour la première réhabilitation, la voici : « la réhabilitation connue auparavant est le fruit de la coopération benino-chinoise » a fait savoir le porte-parole du gouvernement Wilfried Léandre Houngbédji.
Pour lui, « entre la livraison et la dégradation, il ne s’est pas écoulé un long temps. Et c’est pour cela qu’on peut s’interroger sur la durabilité des travaux réalisés dans le cadre de cette réhabilitation. »
Afin de ne plus jeter des milliards en l’air dans la réfection du même stade, le gouvernement avait effectué certaines démarches. « Nous avons commandité une expertise, les experts sont venus plusieurs fois inventorier la situation, déterminer les points précis sur lesquels il faut agir pour que notre stade soit à nouveau homologué. C’est à la suite de ces différentes expertises que le cahier de charge a été élaboré pour l’entreprise qui va prendre en charge les travaux de réhabilitation.
Et pour que nous soyons sûr que cela va tenir sur la durée, dans les clauses, l’entreprise qui fait les travaux va entretenir l’infrastructure pendant un an », a dévoilé le secrétaire général adjoint avant de préciser « Ce que nous voulons faire là maintenant, c’est exclusivement budget national et nous serons encore plus regardants là-dessus. »
