Le célèbre koraïste et compositeur Sénégalais, Seckou Keita revient avec un nouvel album intitulé Homeland, Chapter 1 ; une œuvre discographique qui résonne comme un retour aux sources, une exploration profonde de ses racines culturelles et musicales face influences multiples qui ont jalonné son parcours artistique.
Ce nouvel opus, prévu pour sortir le 18 octobre 2024 chez Hudson Records, propose un voyage à travers des compositions où la kora occupe une place centrale, mais où Seckou Keita se permet aussi d’explorer de nouvelles textures musicales.
« Dans ce projet, il continue de défier les catégories de genres ou culture dans une œuvre qui rassemble magnifiquement la musique, les rythmes et textes traditionnels africains avec des sonorités pop, englobant l’afro-pop, l’urbain, le hip hop et le spoken word » précise le communiqué de presse parvenu à notre rédaction.
L’album commence et se termine par des morceaux écrits et interprétés dans le style traditionnel de la « tradition des griots », magnifiquement rendus par la voix et le gardien de la culture mandingue, Abdoulaye Sidibé. Une manière pour Seckou Keita de s’assurer que les mots, la poésie en particulier, aient une place et un poids particuliers dans l’album. Toutes choses qui expliquent la collaboration avec Hannah Lowe avec ‘’Deportation Blues’’ et Zena Edwards avec ’’Reflections’’ .
« Au cœur de Homeland se trouve la narration, une partie essentielle de la tradition des griots, qui s’est façonnée au fil des siècles et fait partie intégrante de ma vie et de ma culture. Par-dessus tout, nous sommes les gardiens des histoires et de l’Histoire. » – Seckou Keita
L’album dialogue avec des percussions douces et des voix chantantes, créant une atmosphère empreinte de nostalgie et de sérénité. Tout au long de l’album, Seckou Keita célèbre à la fois les liens que l’on entretient avec sa terre ancestrale et les contributions que l’on apporte à sa terre adoptive. « Depuis les événements de 2020, mon esprit et mon cœur recherchent activement les réponses à tant de questions concernant ma patrie d’adoption au Royaume-Uni et ma patrie natale au Sénégal. Deux terres, deux maisons et tous les endroits que je visite régulièrement entre les deux ; chaque endroit comprenant la famille, les amis, la musique, le travail et toujours de nouvelles rencontres et opportunités d’apprendre » dira-t-il pour justifier ce retour à ses racines. , à cette terre où son héritage mandingue et peul se rejoignent. Mais au-delà des mélodies, cet album porte en lui un message de paix et d’appartenance, un cri du cœur pour la terre natale et un hymne à la diversité des identités africaines.
Sur cet album, une série de collaborations panafricaines. Un titre avec la légende sénégalaise, Baaba Maal. Un autre avec son ami, l’un des producteurs sénégalais les plus recherchés, Moussa Ngom, coproducteur de Youssou N’Dour, pour créer le parfait crossover qui allie subtilement la musique acoustique et électronique, les rythmes traditionnels et les beats urbains. Et ce un côté rap/ hip-hop apporté en symbiose avec le groupe à sensation mondiale Daara J Family. Une rencontre qui a donné naissance au magnifique morceau « Home Sweet Home », un mélange d’acoustique et de hip-hop enregistré à Dakar à 3 heures du matin.
UN MESSAGE UNIVERSEL D’UNITÉ
Si ‘’Homeland, Chapter 1’’ célèbre la richesse des racines africaines, l’album porte également un message d’unité et d’ouverture. En effet, au fil des pistes, Seckou Keita invite des musiciens de différents horizons à se joindre à lui, faisant écho à son parcours international. Seckou, à travers cet album, délivre un message fort : peu importe où nous nous trouvons, nos racines continuent de nous appeler, et c’est dans l’unité que l’on trouve notre force.
L’album résonne d’ailleurs auprès de la diaspora africaine, évoquant ce sentiment de double appartenance, d’être à la fois d’ici et d’ailleurs et invite chacun à renouer avec ses origines, tout en embrassant les nouvelles expériences qui forment son identité.
Dans l’ensemble, Homeland Chapter 1 agit comme un pont entre les genres ; Il mélange subtilement les rythmes contagieux du Mbalax de son Sénégal natal avec des rythmes urbains dans des morceaux comme Nay Rafet et Ni Mala Beugué. Il n’a pas peur de s’associer à la pop, dans son coté le plus noble, comme dans le morceau ultra accrocheur Wakili un morceau qui met en avant la foi en soi pour accomplir ses rêves.
L’album est accompagné d’un fantastique livret couleur de 44 pages avec des photos étonnantes de la vie dans la rue capturées par un jeune photographe de Casamance, Taylor Kitoko.
Pour célébrer cette dernière sortie, Seckou Keita sera en tournée au Royaume-Uni et en Belgique avec le groupe Homeland, une formation de musiciens sénégalais de premier plan, jusqu’en octobre et novembre 2024.
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