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Vingt-et-un ans après la qualification in extremis de l’équipe de France masculine en 8e de finale du Mondial, les footballeuses françaises ont également arraché au mental leur place en quarts.
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A priori, la sélectionneuse des Bleues Corinne Diacre n’a rien à avoir avec Aimé Jacquet, la numéro 10 Amel Majri, latérale gauche, n’est pas meneuse de jeu et ne possède pas le jeu de tête de Zinédine Zidane, pas plus que la capitaine Amandine Henry ne ressemble à son lointain prédécesseur Didier Deschamps… Pourtant, même si le petit jeu des comparaisons est toujours délicat, cette Coupe du monde de football 2019 commence à présenter de troublantes similitudes avec l’épopée victorieuse des Bleus en 1998.
Dimanche 23 juin, le huitième de finale face aux Brésiliennes, arraché dans la douleur et au bout du suspense par les Bleues (2-1, a.p.), avait comme des faux airs de France-Paraguay, huitième de finale du Mondial masculin à l’époque. Le Brésil coriace des expérimentées Marta, Formiga et Cristiane remplaçait Jose Luis Chilavert et ses accrocheurs coéquipiers paraguayens.
Dans le rôle du buteur décisif, exit Laurent Blanc et sa chevelure frisée, place à une femme providentielle, la capitaine Amandine Henry et sa queue-de-cheval. Et en lieu et place du Stade Bollaert de Lens, c’est le Stade Océane du Havre qui a été le théâtre de cette dramaturgie étouffante.
« Oui, c’est une victoire au mental »
Il y a vingt-et-un ans, Blanc avait délivré l’équipe de France masculine en deuxième période de la prolongation d’une demi-volée du plat du pied, synonyme de but en or. C’est un autre plat du pied, celui de Henry à la réception d’un coup franc de Majri, qui a offert à la 106e minute de jeu aux footballeuses françaises la qualification tant désirée en quart de finale de leur Coupe du monde.
Il ne faut pas oublier, qu’une minute auparavant, sans le sauvetage extraordinaire devant sa ligne de la défenseuse Griedge Mbock, rien n’aurait été possible.
A défaut d’offrir une prestation enthousiasmante et séduisante, les Tricolores ont su forcer leur destin. La joie collective, consécutive au but de la victoire, a été à la hauteur du soulagement ressenti : au sol, Amandine Henry a été recouverte par une nuée de coéquipières et même secouée à deux bras par l’expressive Wendie Renard, qui se félicitait après le match des ressources morales affichées par son équipe.
« Oui, c’est une victoire au mental. Cela n’a pas été facile face à une équipe bien organisée. En première période, on n’a pas joué du tout. Le ballon nous brûlait les pieds. A ce niveau, quand tu ne fais pas trois passes, c’est compliqué », a livré la défenseuse.
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