
La ruée vers la présidentielle 2025 au Cameroun a pris fin ce 21 juillet. Au total, 81 candidatures ont été enregistrées auprès d’ELECAM, marquant une compétition politique inédite.
Clap de fin pour le dépôt des candidatures à la présidentielle 2025 au Cameroun. Lundi 21 juillet, le siège d’ELECAM, l’organe en charge des élections, a été le théâtre d’une intense affluence. En fin de soirée, 81 candidatures avaient été officiellement déposées pour briguer la magistrature suprême.Sur ce total, 55 candidatures émanent de partis politiques et 26 sont issues d’initiatives indépendantes. Parmi les postulants, 74 sont des hommes et seulement 7 femmes tentent de faire entendre leur voix dans cette présidentielle 2025 qui s’annonce bouillonnante.
Le Cameroun, plus que jamais, entre dans une phase cruciale de sa vie démocratique. Les candidatures déposées vont désormais être minutieusement examinées : conformité administrative, critères légaux, âge requis… Tout sera passé au crible. Preuve de rigueur : le plus jeune candidat, Daloutou Hamada, 31 ans, est d’ores et déjà disqualifié en raison de son âge inférieur à la limite légale fixée à 35 ans.
À l’opposé, le président sortant Paul Biya, âgé de 92 ans, est à nouveau en lice sous la bannière du RDPC pour ce qui serait son huitième mandat. En face, plusieurs visages familiers comme Maurice Kamto (MANIDEM), Joshua Osih (SDF) et Cabral Libii, tous candidats pour la deuxième fois.
Mais la présidentielle 2025 au Cameroun, ce n’est pas que des poids lourds. Ce foisonnement de candidatures dessine une présidentielle où se mêlent ambition, fractures politiques et quête de légitimité.
La liste définitive des candidats à cette présidentielle 2025 sera publiée d’ici une dizaine de jours par le Conseil constitutionnel. D’ici là, le Cameroun retient son souffle.