
Le gouvernement, en Conseil des ministres de ce mercredi, a annoncé l’institutionnalisation des Pôles économiques régionaux dédiés à l’industrie légère et à l’agro-industrie.
La réforme d’institutionnalisation des Pôles économiques régionaux vise à étendre les retombées du modèle des zones économiques spéciales (ZES) vers l’intérieur du pays et à encourager un développement économique équilibré.
Cette décision s’inscrit dans le prolongement de la loi n°2022-38 du 3 janvier 2023 sur les zones économiques spéciales. Si la ZES de Glo-Djigbé (GDIZ) connaît déjà un essor remarquable, bientôt renforcée par celles de Sèmè-Podji et Kétou, toutes les entreprises ne peuvent y accéder. C’est pour répondre à cette limite que l’État crée désormais des pôles économiques régionaux, spécialement conçus pour les petites et moyennes industries agréées au Code des investissements, mais exclues des ZES en raison de leur taille ou de la nature de leurs activités.
Chaque pôle sera placé sous la responsabilité d’une Autorité d’administration et de régulation, chargée de :
- réaliser les études de faisabilité ;
- identifier les sites d’implantation ;
- définir le zonage et les infrastructures nécessaires ;
- accompagner l’installation des entreprises agro-industrielles et de l’industrie légère.
L’objectif du gouvernement est clair : stimuler l’économie locale, valoriser les matières premières, créer des emplois dans les départements et réduire les déséquilibres entre les territoires.





































