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FETHI SAHRAOUI / COLLECTIF 220 POUR « LE MONDE »
ReportageRéservé à nos abonnés
Une foule immense a défilé malgré la chaleur et un important dispositif policier, lors du vingtième vendredi de mobilisation contre le pouvoir. Fethi Sahraoui, photographe du Collectif 220, a suivi la manifestation pour « Le Monde ».
Dès la fin de la prière hebdomadaire musulmane, vendredi 5 juillet, vers 14 heures, les rues d’Alger ont été envahies par une foule dense, qui a marqué le rejet de la proposition du président par intérim Abdelkader Bensalah de créer une instance de dialogue pour organiser le scrutin.
Au son d’hymnes à la gloire des martyrs de la guerre d’indépendance dont l’Algérie a célébré ce vendredi le 57e anniversaire et en agitant le drapeau national, les Algériens ont répondu à l’appel lancé par des personnalités pour faire du 5 juillet « la concrétisation de la libération de l’homme, après la libération de la patrie » du pouvoir colonial français en 1962.
Les slogans ont à nouveau ciblé le général Ahmed Gaïd Salah, chef d’état-major de l’armée, et détenteur du pouvoir réel. « Gaïd Salah dégage », « Gaïd Salah est avec les traîtres », ont scandé les manifestants à l’adresse du général.
Les supporteurs des différents clubs de football se sont réunis aux abords de l’esplanade de la Grande-Poste.
Des échauffourées ont émaillé la fin de la manifestation quand des policiers ont arraché des drapeaux berbères des mains de manifestants ou ceux accrochés au sommet des réverbères près de l’esplanade de la Grande-Poste. La foule s’est dispersée vers 18 heures.
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