6 avril 2016 – 6 avril 2018, il y a deux ans, le chef de l’Etat, Patrice Talon accédait à la magistrature suprême du Bénin. À l’occasion, il a adressé un message d’espoir et de courage au peuple à travers un post publié sur sa page Facebook officielle.
« Notre mission d’aujourd’hui est de réparer le présent et semer pour demain, afin que notre quotidien proche s’améliore et que nos enfants vivent mieux, dans un pays où l’avenir d’un nouveau-né ne sera plus exclusivement déterminé par les conditions matérielles de ses parents, un pays où chacun peut disposer du minimum, s’instruire et se soigner quelle que soit sa catégorie sociale, un pays en confiance dont nous serons fiers d’avoir œuvré au développement durable et harmonieux. C’est par ces propos que Patrice Talon à exprimé les réformes engagées par son gouvernement depuis deux ans.
Prenant conscience de l’ampleur de la tâche, il est revenu sur l’urgence des chantiers fondateurs à ouvrir, l’exigence de l’effort collectif et surtout la volonté de réformer le pays. C’est pourquoi, explique-t-il » depuis le 6 avril 2016, à l’épreuve de l’exercice du pouvoir, je vous ai conviés à renoncer à la facilité. »
Sur les réformes engagées et qui ne reçoivent pas toujours l’assentiment du peuple, le chef de l’Etat, Patrice Talon se veut rassurant, dit croire que tout est possible. Ce qui explique son « envie de contourner les obstacles inutiles » et « d’entraîner dans mon rythme jugé « effréné » ou « trop pressé » ».
« Je sais que le temps qui passe sans être mis à profit aujourd’hui nous condamne à plus d’efforts encore demain, à plus de sacrifices. Je peux donc vous rassurer. Non, je ne vais pas trop vite. Je vais au rythme qu’imposent les urgences, les attentes, les exigences de notre pays ; je vais au rythme qu’impose notre droit en tant que peuple aux meilleures conditions possibles de vie ; je vais au rythme qu’impose notre droit au bonheur tout simplement. »
C’est pourquoi, tout en rappelant les chantiers ouverts depuis deux ans, le chef de l’Etat, dit comprendre « les incompréhensions exprimées ainsi que les tensions qu’elles génèrent et les amalgames auxquels elles conduisent ».
« Nous méritons le meilleur. Ensemble continuons d’y travailler. Car nos efforts et sacrifices d’aujourd’hui construisent notre bonheur de demain » a-t-il conclu.