En six mois, l’épidémie de choléra qui sévit en Angola a déjà fait 680 morts et contaminé plus de 21 000 personnes, selon les données actualisées du ministère de la Santé. Et la courbe ne montre aucun signe de ralentissement.
Chaque jour, le bilan s’alourdit : en moyenne, 9 morts et près de 300 nouvelles infections de choléra sont signalées en Angola.
Depuis son apparition en janvier 2025, la maladie s’est propagée à une vitesse alarmante, touchant 18 des 22 provinces angolaises. Luanda, la capitale, est la plus atteinte par cette épidémie de choléra avec 6 509 cas et 211 décès. Viennent ensuite Benguela (4 565 cas).
Dans les hôpitaux, les services sont saturés. 475 malades sont actuellement hospitalisés tandis que 255 patients ont pu regagner leur domicile après traitement. Mais les ressources manquent : personnel soignant débordé, pénurie d’eau potable, infrastructures sanitaires vétustes, surtout en zones rurales.
Face à l’ampleur de la crise, les autorités angolaises lancent un appel urgent à la solidarité internationale. L’objectif, renforcer le système de surveillance, intensifier les campagnes de sensibilisation et améliorer l’accès à l’eau potable.
Il y a quelques mois le Nigéria pays, voisin au Bénin avait aussi signalé une épidémie de choléra. Heureusement, la situation est sous contrôle par les autorités nigérianes.
Les gestes simples comme se laver régulièrement les mains, consommer de l’eau traitée, éviter les aliments crus restent des mesures efficaces pour lutter contre cette épidémie.
