Baccalauréat 2025 : Des ministres en immersion  au  centre de correction du CEG Gbégamey

Après Natitingou, Parakou, Bohicon et Lokossa, la tournée de supervision des centres de correction du Baccalauréat a marqué une halte ce mercredi 2 juillet au CEG Gbégamey. Une visite de plusieurs ministres qui vise à s’assurer de l’avancée des travaux et à écouter les préoccupations des correcteurs.

Le centre de correction du CEG Gbégamey à Cotonou a reçu, ce mercredi 2 juillet 2025, la visite de plusieurs ministres du gouvernement et du Directeur de l’Office du Baccalauréat. Une étape capitale dans la tournée nationale de supervision des travaux de correction du Bac 2025.

La délégation, composée de plusieurs ministres dont Véronique Tognifodé, ministre de l’Enseignement secondaire, technique et de la formation professionnelle, Éléonore Yayi Ladekan, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Sèdami Medegan Fagla, ministre-conseiller à l’Enseignement supérieur, et Alphonse Da Silva, Directeur de l’Office du Baccalauréat, s’est rendue dans plusieurs salles de correction pour constater l’ambiance de travail et échanger avec les correcteurs. « Nous avons vu les correcteurs très assidus et très concentrés sur leurs copies. Le sérieux que cela dégage nous rassure. Par rapport à l’année dernière, il y a une progression. », a déclaré la ministre Eléonore Yayi Ladekan à l’issue de la visite.


Avec près de 7 000 correcteurs mobilisés dans dix centres de correction et de supervision répartis sur tout le territoire, l’organisation semble bien maîtrisée. Une situation jugée globalement « sous contrôle », selon la ministre Eléonore Yayi Ladekan qui annonce une échéance : « D’ici une semaine, à pareil moment, on devrait pouvoir être en phase de la première délibération. »
Mais au-delà du suivi technique, cette descente a aussi été l’occasion pour les correcteurs de faire entendre leurs voix. Par le biais de leur porte-parole, ils ont adressé une doléance : « Nous demandons une réforme profonde qui place les sciences au plan d’honneur. » Une demande que les ministres se sont engagés à transmettre au chef de l’État.

Cette visite s’inscrit dans la logique de transparence et de rigueur prônée pour cette édition 2025 du baccalauréat. Elle renforce également la confiance dans le dispositif mis en place pour garantir des résultats crédibles et équitables à l’ensemble des candidats. La première délibération est prévue pour le 9 juillet prochain.

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