Bavures policières a/s non port de casque : La hiérarchie policière s’explique

Les bavures policières observées ces derniers jours dans la répression contre le non port de casque a fait réagir la hiérarchie policière. Elle était face à la presse ce mercredi.

Plusieurs sujets dont notamment les bavures policières observées ces derniers jours et la répression policière ont été évoqués.

Face aux hommes des médias, la police républicaine a réagi à la répression démarrée il y a un mois, laquelle répression est à l’origine de plusieurs violences orchestrées de part et d’autre par les agents de la police républicaine.

Pour le Porte parole de la police Républicaine Yerima Orou, ces pratiques sont contraires aux valeurs défendues par l’institution policière.

« En conséquence, des sanctions exemplaires ont été prises à l’encontre des agents déviants, allant du limogeage à la mise aux arrêts par mesures disciplinaires, voire la comparution devant le procureur de la République » a-t-il savoir.

« Toute personne qui est avisée d’un cas de crime, de délit ou de toutes autres infractions est tenue de rapporter sans délai ses observations à l’autorité compétente », a-t-il poursuivi.

Pour lui, le fait de filmer une violence policière lors des opérations de répression des infractions du code de la route est puni. « Aujourd’hui, avec le code du numérique, il faut faire très attention parce que certains lorsqu’ils filment des évènements pour des raisons inavouées et inavouables, ils coupent juste une séquence, ce qui ne permet pas de comprendre l’exactitude de ce qui s’est passé. Ils soulèvent inutilement les populations. C’est pourquoi le code du numérique a interdit de façon formelle qu’on puisse filmer des infractions et les publier sur les réseaux sociaux. Les réseaux sociaux ne constituent pas un tribunal. L’autorité compétente dans le cas d’espèce, c’est la police Républicaine » a laissé entendre Yerima Orou porte-parole de la police Républicaine.

En abondant dans le même sens, le Directeur Général de la Police Républicaine, Soumaïla Yaya invite la population à coopérer avec la police et non à s’opposer aux hommes en uniforme. « La police n’est pas là pour s’opposer à eux. Mais on leur demande, lorsque la police les interceptent, qu’ils se prêtent au contrôle au lieu de chercher à faire de la violence parce que la violence appelle à la violence » recommande Soumaïla Yaya.

En cas de bévues ou de bavures policières, « nous n’allons pas protéger nos hommes », rassure le Dgpr.

Il profite de l’occasion pour lancer un message à l’endroit des chefs traditionnels, les rois et les têtes couronnées de se conformer aux exigences de la Police Républicaine.

« Nous ne sommes pas dans un royaume. Je profite de cette tribune pour rappeler aux chefs traditionnels, aux rois qu’ils ne sont pas au-dessus de la loi. Un chef traditionnel qui monte sur une moto enlève sa couronne et il met son casque. S’il ne veut pas enlever sa couronne, il emprunte un véhicule ou il emprunte un tricycle. Mais qu’il ne laisse pas la voiture et il monte sur la moto pour nous dire qu’il est chef traditionnel, qu’il ne porte pas de casque. Il sera forcément intercepté, et on va contraindre celui qui l’a remorqué à aller payer la contravention. »

Le cas de Natitingou

Le Directeur Général de la Police Républicaine s’est également prononcé sur la situation qui a eu lieu à Natitingou entre agents de police et deux citoyens.

« Nous ne sommes pas intervenus, nous avons laissé la justice faire son travail » a-t-il affirmé. Selon lui, après les sanctions judiciaires, ces policiers feront face à des sanctions disciplinaires.

« Pour ce qui concerne les sanctions disciplinaires, leurs chefs hiérarchiques ont été instruits pour déclencher la procédure. Il s’agit de la demande d’explication, des rapports d’attitude jusqu’au rapport de punition et ils passeront devant le conseil de discipline. La sanction dépendra de la gravité des actes qui serait retenue lors de la conduite de l’institution au niveau de la Police Républicaine » souligne Soumaïla Yaya.

1 COMMENTAIRE

  1. C’est juste pour marchander Vos casques, gouvernement. Vous nous frustrez et rendez la vie difficile à tous Les béninois. Dictature Dans un pays de droit, même le gvernmt militaire de kérékou n’a pas autant serré Les gens de cette manière. Tout le monde crie. C’est pendant le mandat vicieux que Je vous la police fouetter Les gens. Mais tous Les jours pour le voleur et sûrément un jour sera pour le propriétaire.

  2. oui le code du numérique refuse de filmer ces événements, bref si personne n’avait pas filmé l’action qui dira vrai ou le contraire jusqu’à présent
    tout ce que nous vous demandons est de nous rendre la vie facile et d’arrêter de nous poursuivre, voir la chasse aux sorciers dans le pays

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici