L’Intersyndicale des Universités nationales du Bénin menace. Réunie en assemblée générale, le mercredi 24 janvier denier, ces enseignants ont décidé d’aller en grève de 72 heures renouvelable à compter du mardi 30 janvier prochain.
‹Nous allons déclencher une grève de 72 heures chaque semaine jusqu’à la satisfaction de nos revendications››. C’est l’essentiel à retenir de la conférence de presse animée par l’intersyndicale des enseignants du Bénin dans l’amphi Flash à l’Université d’Abomey calavi. Face aux médias, le Syndicat National de l’Enseignement Supérieur (Snes), le Syndicat Autonome de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur (Synares), le Syndicat des Enseignants et Chercheurs de l’Université de Parakou (Secup), le Syndicat National des Hospitalo-Universitaire du Bénin (Synhub), le Syndicat National des Enseignants Chercheurs et Chercheuses (Snecc) et le Syndicat National des Enseignants et Chercheurs de l’Université Nationale de l’Agriculture (Synec/Una) fustigent le mutisme de leur autorité de tutelle, la ministre de l’enseignement supérieur, Marie-Odile ATTANASSO.
Au nombre de leurs revendications figurent entre autre la reprise sans délai du dialogue avec les responsables syndicaux des Universités nationales du Bénin, une meilleure gestion du conseil sectoriel de médiation et de promotion du dialogue social, l’abandon de la nouvelle procédure de recrutement du personnel enseignant, la régularisation sans délai de la situation administrative et financière des enseignants du supérieur recrutés en 2015, la révision à la hausse des heures supplémentaires et de vacation, le rétablissement des organisations estudiantines dans leurs droits d’association et de réunion et le paiement sans délai des bourses et allocations universitaires.