Le parquet général du Brésil a requis la condamnation de Jair Bolsonaro pour coup d’État et association criminelle armée. L’ex-président d’extrême droite risque plusieurs années de prison.
Le parquet général du Brésil a réclamé, mardi 15 juillet, la condamnation de l’ex-président Jair Bolsonaro pour coup d’État et association criminelle armée. Sept autres personnes sont également poursuivies dans cette affaire.
Selon un communiqué officiel, Jair Bolsonaro est accusé d’avoir dirigé une « organisation criminelle » déterminée à contester les résultats de l’élection présidentielle d’octobre 2022, remportée par Luiz Inacio Lula da Silva, avec pour objectif de se maintenir coûte que coûte au pouvoir. Cette tentative de coup d’État aurait impliqué l’usage de la force et des actes coordonnés contre les institutions.
Le parquet estime que les preuves réunies contre l’ex-président, démontrent l’implication directe des accusés dans une tentative d’abolition de l’État démocratique, couplée à des dégradations de biens publics. Il requiert donc leur condamnation pour plusieurs chefs d’inculpation, notamment coup d’État, association criminelle armée et atteinte à l’ordre constitutionnel.
Si la Cour suprême donne suite à ces réquisitions, l’ancien président Jair Bolsonaro du Brésil pourrait écoper d’une condamnation allant jusqu’à 40 ans de prison, une première historique pour un ex-chef d’État brésilien soupçonné d’un coup d’État manqué.
