Ce jeudi 5 décembre 2024, au Palais des Gouverneurs à Porto-Novo, l’Assemblée nationale a adopté le budget pour l’année 2025, fixée à 3 551,005 milliards de FCFA.
Ce budget 2025, en hausse de 11 % par rapport à 2024, reflète les priorités du gouvernement à savoir renforcer la résilience économique, soutenir les secteurs sociaux et promouvoir une croissance équitable.
Ainsi sous la présidence de Louis Gbèhounou Vlavonou, les députés ont majoritairement approuvé ce budget, qui est résolument tourné vers le social et le développement. En effet, 41,5 % des dépenses prévues, soit 1 101,71 milliards de FCFA, seront consacrés aux secteurs sociaux, notamment l’éducation, la santé et les infrastructures, avec un accent sur le développement économique basée sur des investissements dans le secteur agricole, l’industrie, le portuaire et le tourisme, contribuant à une prévision de croissance de 6,8 % en 2025.
Perspectives alignées avec le PAG et le PND
La loi de finances pour 2025 s’inscrit dans les orientations du Programme d’actions du gouvernement (PAG 2021-2026) et du Plan national de développement (PND). Malgré les incertitudes liées aux aléas climatiques et aux chocs économiques externes, le gouvernement vise une gestion budgétaire sans nouveaux impôts, en privilégiant l’élargissement de l’espace budgétaire pour les investissements innovants et les dépenses sociales.
Lors des discussions, 40 des 44 amendements soumis ont été acceptés, ce qui a été salué par les députés de la majorité parlementaire. Ces derniers, notamment ceux de l’Union Progressiste le Renouveau et du Bloc Républicain, ont qualifié le budget de réaliste et ambitieux. En revanche, le groupe parlementaire « Les Démocrates » a critiqué un budget qu’il juge non crédible et peu pertinent.
Outre la loi des finances, les députés ont également approuvé la loi de règlement 2022 par 81 voix pour, 28 abstentions et 0 contre. Ce vote marque une étape clé dans la préparation des priorités économiques et sociales de 2025, tout en renforçant l’engagement du gouvernement à améliorer la gestion des finances publiques.