L’ordonnance de la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples (Cadhp) demandant au gouvernement de surseoir à l’organisation des communales 2020 irrite le chef de l’Etat, Patrice Talon et suscite déjà des remous au sein de l’exécutif.
Selon Radio France Internationale (Rfi), « La requête (non contraignante) de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples a déplu dans l’entourage du chef de l’Etat béninois qui s’est concerté hier samedi.
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Le média international révèle que pour le ministre porte-parole du gouvernement, Alain Orounla, « il n’appartient pas à une juridiction de s’immiscer dans le processus électoral d’un pays souverain, soucieux du respect sa constitution qui l’oblige à organiser des élections à bonne date ».
A en croire le ministre, « aucune institution au monde n’a jamais eu cette prétention-là, même la Cedeao qui est une institution de proximité n’est jamais allé aussi loin ».