L’ honorable Guy Mitokpê et le nouveau DG de l’Etat Civil Abdon Marius Mikpon’Ai membres de l’actuelle mandature du COS LEPI ont prêté serment ce mardi devant les sages de la Cour constitutionnelle.
Si l’honorable Mitokpê était absent du territoire pour raison de santé, l’autre membre de droit du COS, M. Mikpon’Ai est promu récemment Directeur Général de la Direction de l’état civil. Les deux personnalités ont accompli les exigences de la loi avant de rejoindre leurs pairs à Agblangandan où le président Yahouedeou dirige la séance d’étude du projet du budget de l’organe.
Le président de l’actuelle mandature du COS LEPI n’entend pas perdre le temps car la mission qui incombe au COS LEPI est aussi bien exaltée que délicate. Car, selon la Cour constitutionnelle, c’est en novembre prochain que le COS déposera son tablier après six mois de travaux d’actualisation de la liste électorale. Autrement, c’est l’actuel COS qui mettre à disposition la prochaine liste électorale pour les législatives de 2019. Ceci implique une responsabilité énorme. Les membres du COS LEPI pour ne pas les nommer, les députés Janvier Yahouedeou, Sabaï Katé, Justin ADJOVI, Corneille Padonou, Valère Tchobo, Gildas Agonkan, Dafia Abiba, Léon Ahossi et Guy Mitokpê, Mme Armelle Ahamidé de l’Insae et Abdon Marius Mikpon’Ai ont pris la mesure de leur mission. L’ étude du budget de l’organe dès ce matin, après l’élection du bureau le jeudi 17 mai 2018 dernier, illustre parfaitement le rythme que le président Janvier Yahouédehou, entend imprimer au COS-LEPI.
Il convient de rappeler que le budget du COS tient compte aussi bien du crédit de fonctionnement du COS et de l’Agence Nationale de Traitement d’une part que du crédit d’investissement pour les réalisations. Le passif du COS qui ne cesse de grimper après chaque mandature fera aussi objet de prévision à soumettre à l’appréciation du gouvernement. À l’aune des difficultés que les différents COS ont connu, le bureau actuel a un grand rôle de lobbying, de négociation et de persuasion à jouer pour convaincre le gouvernement à financer à bonne date les opérations.
SOURCE : Tobi Pierre AHLONSOU