
Dans le cadre de ses efforts pour valoriser les berges de la lagune de Cotonou, le gouvernement béninois passe à l’offensive.
Après la réussite de la première phase de son programme en 2022, qui a permis la libération, l’éclairage et la sécurisation de la berge Ouest, l’attention se porte désormais sur la berge Est, toujours marquée par des occupations illégales.
Désormais toutes les formes d’occupation doivent être levées au plus tard le 6 janvier 2025 à 00 h.
Une zone stratégique à libérer
La zone concernée s’étend sur plusieurs quartiers, notamment :
• Abokicodji,
• Dédokpo,
• Kpankpan,
• Midombo,
• Adogléta,
• Hlacomey,
• Agbato.
Ces berges lagunaires sont délimitées au nord par la rue 3.210 d’Agbato, au sud par le cimetière de l’ancien pont, à l’est par les bornes géodésiques de l’Institut Géographique National, et à l’ouest par la lagune elle-même.
Pourquoi cette opération ?
L’objectif est clair : permettre la réalisation des aménagements urbains et paysagers prévus dans cette zone stratégique. Selon le ministère du Cadre de Vie et des Transports, chargé du Développement Durable, ces aménagements s’inscrivent dans une vision globale d’assainissement et de valorisation des espaces publics urbains.
La libération des lieux permettra également de préserver l’environnement et de mettre un terme aux pratiques d’occupation irrégulière, souvent en contradiction avec les textes réglementaires sur le Domaine Public Lagunaire (DPL).
Appel à la responsabilité citoyenne
Le gouvernement invite les populations concernées à prendre les mesures nécessaires pour libérer volontairement les lieux avant la date butoir. Cette démarche, selon le ministre du Cadre de Vie, repose sur le sens patriotique et la collaboration de tous, pour contribuer à une meilleure gestion des espaces publics.
Avec cette opération, le gouvernement béninois poursuit son ambition de moderniser Cotonou, tout en garantissant un environnement sain et accessible pour tous. Les prochains mois seront décisifs pour la transformation de cette partie de la ville, qui pourrait devenir un modèle d’aménagement durable.