
Après huit jours de garde à vue, Wilfred Avognon, président du parti d’opposition Nouvelle Force Nationale (NFN), est désormais libre de ses mouvements après son audition ce jeudi à la CRIET.
À l’issue de l’audition, le procureur spécial a décidé de placer Wilfred Avognon, sous convocation, une mesure qui lui permet de rester libre tout en restant à la disposition de la justice.
L’homme politique, soupçonné dans une affaire de harcèlement par voie électronique, a été assisté par ses avocats, Me Aboubacar Baparapé et Me Renaud Agbodjo, lors de son passage devant les juges. Ces derniers ont indiqué que leur client est libre de ses mouvements, mais reste à disposition de la justice dans le cadre des investigations en cours. « Si les autorités trouvent quelque chose, il sera de nouveau convoqué. Si rien n’est trouvé, c’est tant mieux », a déclaré Me Baparapé à la presse.
La procédure reste donc ouverte et les éléments de l’enquête devront permettre d’établir ou non les responsabilités du mis en cause. Cette affaire, impliquant une figure de l’opposition, suscite déjà des réactions dans les cercles politiques et sur les réseaux sociaux, certains y voyant une tentative d’intimidation à l’encontre d’un acteur critique du pouvoir.
Wilfred Avognon a quitté les locaux de la CRIET peu avant 21 heures ce jeudi, vêtu de blanc, à bord d’un véhicule 4×4. Il n’a pas fait de déclaration publique pour l’instant. Ses avocats affirment qu’il entend rester serein et disponible pour la suite de la procédure.