Face à la presse, ce mercredi 21 mars, le Procureur de la République brandit le fouet de la loi contre toutes les personnes qui s’adonnent depuis quelques jours à des actes ou rituels de sacrifice humain.
Dans sa déclaration, Gilbert Ulrich TOGBONON a relevé la diffusion persistante sur les réseaux sociaux, « d’images d’enfants enlevés puis sauvagement mutilés, d’hommes et de femmes morts dans des conditions effroyables et d’éléments audio réalisés par des personnes faisant l’apologie des sacrifices humains ainsi que des crimes rituels. »
Des actes, ‘’d’atteinte à la vie humaine et plus spécifiquement d’homicides, qui sont punis par la loi et pour lesquels les auteurs encourent des peines de prison à vie en application des articles 295 et suivants du code pénal en vigueur en République du Bénin’’. Ainsi, pour le Procureur, la divulgation sans précaution d’images macabres souvent à destination d’un public jeune constitue une infraction à la loi pénale. Pareil aussi la publication ou la diffusion de fausses nouvelles, de pièces fabriquées, falsifiées dont l’objectif est de troublée l’ordre public.
En tout état de cause, Gilbert Ulrich TOGBONON rappelle que le « Bénin dispose de l’arsenal législatif suffisant pour instruire et réprimer ». C’est pourquoi, « le Parquet de Cotonou en appelle au calme et à la sérénité des populations de Cotonou et les rassure quant à sa détermination à lutter contre toute atteinte à la vie et à réprimer avec la dernière rigueur tout crime rituel »
Lire la déclaration du Procureur :
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Un scanner ne coûte que 25000f pour avoir une bonne qualité de numérisation des documents. Ce n’est vraiment pas pro de juste prendre des documents en photos pour illustrer un article.