Croisade contre l’exploitation économique des enfants : La campagne « Tolérance zéro au travail des enfants » lancée

Le gouvernement vient de lancer une campagne nationale de lutte contée l’exploitation économique des enfants dénommée « Tolérance zéro au travail des enfants dans les secteurs à forte prévalence au Bénin ».

Selon une enquête réalisée, en juin 2013, avec l’appui de l’UNICEF dans trois (3) principaux marchés du Bénin à savoir Dantokpa, Ouando et Arzèkè, 7.882 enfants sont en situation d’exploitation économique.

Des statistiques alarmants qui ont poussé le gouvernement, à travers le ministère du Travail et de la Fonction Publique et celui des Affaires sociales et de la Microfinance, à lancer la campagne « Tolérance zéro au travail des enfants ». 

En effet, à en croire le site du gouvernement, malgré la législation en vigueur au Bénin interdisant toute forme d’exploitation ou de maltraitance des enfants, des enfants se retrouvent dans les marchés, les rues, les centres d’apprentissage, les carrières de mines et les chantiers ou même dans des maisons où ils sont soumis à la mendicité, à des travaux épuisants ou dangereux. 

Un triste constat contre lequel entend lutter cette campagne qui vise à mobiliser les acteurs de protection de l’enfant, les usagers des marchés, les artisans, les communautés et les enfants eux-mêmes dans la lutte contre le travail des enfants ; de mener des visites conjointes d’inspection et de contrôle dans les marchés, les carrefours et autres points de vente ; d’identifier et retirer les enfants victimes d’exploitation économiques et de maltraitance, y compris ceux impliqués dans la mendicité ; poursuivre la prise en charge et la réinsertion des enfants en situation de travail et de mendicité ; engager des actions à l’encontre des auteurs et complices d’exploitation économiques des enfants ; enfin, capitaliser les bonnes pratiques en matière de lutte contre l’exploitation économique des enfants. 

Ainsi, une série d’actions sont prévues sur quatre mois à titre pilote afin de parvenir à une prise de conscience collective de l’ampleur du fléau. Ces actions seront axées sur la communication de masse, ce qui nécessite l’implication des professionnels des médias pour soutenir l’initiative par des émissions, des documentaires, des reportages, des spots de sensibilisation et tous autres articles de presse susceptibles de favoriser la diffusion de l’information au sein des populations.

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