
Une note confidentielle révèle que les États-Unis s’apprêtent à renforcer leurs restrictions migratoires, en ciblant 25 pays africains, dont le Bénin. Fraude documentaire et non-respect des règles de séjour sont les raisons évoquées par Washington.
Selon une note interne consultée par plusieurs médias internationaux, l’administration des États-Unis envisage d’élargir sa liste noire migratoire avec 25 pays africains, dont le Bénin. L’objectif est durcir l’accès à son territoire pour les ressortissants de certains pays jugés peu fiables en matière de sécurité et de gestion des identités.
Parmi les critères évoqués figurent, la faiblesse des systèmes d’identification, la fréquence des fraudes administratives, ainsi que le non-respect des durées légales de séjour. Conséquence, 25 pays africains dont le Bénin seraient sur la sellette. D’autres pays comme l’Angola, du Burkina Faso, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, de la RDC, de l’Égypte, du Nigeria, du Ghana, du Sénégal ou encore de l’Éthiopie sont concernés.
Washington aurait donné un délai de deux mois aux pays concernés pour se conformer à ses exigences sécuritaires. Ce laps de temps permettrait, entre autres, une révision des systèmes nationaux d’identification et un meilleur contrôle des flux migratoires.
Enjeux diplomatiques et conséquences
Cette mesure, si elle entre en vigueur, pourrait avoir des répercussions importantes sur les relations bilatérales dont le ralentissement des échanges économiques, le freins à la mobilité des étudiants, des professionnels et aux voyages familiaux. À Cotonou, la nouvelle suscite l’inquiétude. Des démarches diplomatiques pourraient être engagées pour faire retirer le Bénin de cette liste noire potentielle.