Plus que quelques heures et le successeur du conseiller Simplice DATO devrait être connu. Et tout porte à croire que c’est Me Charles BADOU qui est le favori du Président Patrice Talon. Il est actuellement en déplacement en France pour des consultations auprès des proches du Chef de l’Etat.
Le Chef de l’Etat a donc déjà commencé les consultations dans le cadre de la nomination prochaine du remplaçant du conseiller démissionnaire, Simplice DATO. Une tâche confiée à des proches qui auraient déjà reçu Me Charles BADOU qui est actuellement à Paris.
Selon des sources concordantes, Me Charles BADOU répond aux aspirations du Chef de l’Etat car non seulement c’est un proche du Chef de l’Etat mais à de nombreuses occasions déjà, notamment lors du débat sur la révision de la constitution, le juriste a défendu de fort belles manières le régime de la Rupture au moment où le projet présenté par le gouvernement était décrié dans l’opinion publique.
Mieux, lors des dernières décisions de la Cour Constitutionnelle relatives entre autre à l’interdiction du retrait du droit de grève à certains agents de l’Etat, Me Charles BADOU avait dénoncé la Cour de par ses décisions de 2001, et de 2011 qui avaient reconnu en jurisprudence qu’on pouvait interdire le droit de grève à certains secteurs pointus de l’administration pour des raisons d’intérêt général. Selon lui, la décision du 18 janvier passé semble contraire à ses précédentes, même si le principe de revirement de jurisprudence n’est pas inédit. C’est pourquoi Me Charles Badou avait suggéré que le contrôle de conformité des lois ne prenne pas en compte les considérations politiques et sociales.
Me Charles Badou mériterait donc la confiance du Chef de l’Etat. Juriste de haut niveau ayant plus d’une vingtaine d’années à son actif, Me Charles Badou est titulaire du Diplôme d’Etudes supérieures spécialisées en Droit des Affaires et Fiscalité, du Diplôme d’Etudes Approfondies en Droit de l’Homme et Démocratie, et Diplômé en Common law Droit des Affaires de l’Université Jean Moulin 3 en France. L’homme de droit a également fait ses preuves au Barreau du Bénin depuis plusieurs années.
Pour rappel, selon l’article 12 de la loi organique de la Cour constitutionnelle, la nomination d’un conseiller démissionnaire intervient au plus tard dans le mois de la démission.