Festival Togoville Jazz : Une dizaine de journalistes en formation sur la critique musicale

Il se tient depuis ce samedi 15 avril, à Lomé au Togo, la phase présentielle de l’initiation des journalistes culturels à la production de podcasts et à la critique musicale, organisée par l’Association Nord Ouest Culture (No’oCultures) et l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), dans le cadre de la 9ième édition du Festival Togoville Jazz.

Après 6 semaines de formation en ligne, les journalistes culturels francophones bénéficiaires du projet d’initiation à la production de podcasts musicaux et de rédaction de critique musicale se retrouvent à Lomé au Togo, du 15 au 23 avril 2023 pour une session pratique dans le cadre de la 9ième édition du Togoville Jazz Festival.

Ils sont au total 10 journalistes de 6 pays, le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Rwanda, le Sénégal et le Togo, à avoir été retenus pour cette phase présentielle qui se déroule sous l’encadrement du journaliste culturel spécialisé en critique musicale, Lamine Ba de Music in Africa et de Eustache Agboton, Directeur Exécutif de No’oCultures.

A en croire Eustache Agboton , au cours de cette session, les participants produiront du contenu, majoritairement des podcasts, en lien avec la programmation du festival. Lesquelles productions sont destinées à alimenter la web radio qui est mise en place à l’occasion de cette édition du festival, organisée par LeveL Production, Jazz à Vienne et Togo Créatif.

Cette formation des journalistes, participe, selon lui, d’une vraie synergie entre les médias et les événements culturels. « Togoville Jazz se réjouit de cette formation et de cette volonté de spécialisation des journalistes sur la création de podcast et sur la critique musicale » s’est-il réjoui en félicitant de collaborer avec No’ocultures et l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) sur ce pan du festival.

Pour Mahuto Dick, promoteur du Festival Togoville Jazz, cet évènement donne l’opportunité de transcender le classique du jazz en donnant l’occasion aux artistes de s’affirmer. Bafouant d’un revers de main, cette tendance de croire que le Jazz est une musique élitiste, il rappelle que ce genre musical est la rencontre des africains déportés avec les instruments des blancs. « L’Afrique doit pouvoir se réclamer la maternité du jazz » a-t-il précisé en justifiant le bienfondé de cet évènement qui vise à rapprocher le jazz de la population, faire découvrir et redécouvrir les richesses et traditions musicales africaines, et professionnaliser les musiciens et artistes interprètes et ou les amateurs.

Pour Isabelle Ba, Attaché de programme à la Représentation de l’OIF pour l’Afrique de l’Ouest, cette formation des journalistes cadre avec les objectifs de l’organisation qui œuvre inlassablement pour la professionnalisation des journalistes. Cela conformément à sa mission de promotion de la diversité culturelle et linguistique, avec en toile de fond la création d’un environnement favorable à l’affirmation de la diversité des expressions culturelles et la prise en compte de la culture dans les stratégies de développement durable.

Tout en félicitant les journalistes pour leur assiduité à la formation, elle a procédé à son ouverture officielle.

Initiée par l’Association Nord Ouest Cultures, No’ocultures, le projet se tient avec le soutien de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) dans le cadre de sa politique d’accompagnement des jeunes créateur.rice.s et professionnel.l.e.s de la culture.

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