
L’Université d’Abomey-Calavi (UAC) accueille, du 12 au 14 février 2025, la première édition du Festival International de Cinéma et de l’Audiovisuel “Cinéma et Sciences” (FICACS).
Organisé par l’Institut National des Métiers d’Arts, d’Archéologie et de la Culture (INMAAC), le FICACS se veut un événement inédit qui met en lumière le lien entre le patrimoine archéologique et l’inspiration artistique.
Placé sous le thème “Les sites archéologiques, sources d’inspiration pour les expressions artistiques”, le FICACS s’inscrit dans le cadre du projet Arts-Chéo Vision, soutenu par l’ambassade de France. Ce programme vise à valoriser les vestiges historiques à travers des productions audiovisuelles et artistiques.
Selon le Délégué Général du FICACS, Dorothée Dognon, « le cinéma, au-delà d’être un art, est un puissant outil d’exploration et de transmission du savoir. Il nous permet de revisiter notre passé, de documenter notre présent et d’imaginer notre avenir ». C’est pourquoi, explique-t-il, il est allié à l’archéologie qui constitue une source inépuisable d’inspiration pour les créateurs artistiques qui peuvent donner vie aux civilisations disparues, à raconter leurs histoires et à susciter l’émerveillement du public.

L’Ambassade de France au Bénin, à travers son représentant se dit « extrêmement heureux de cette opportunité de collaboration supplémentaire, de porter les questions du patrimoine au cœur de l’université et au cœur de la jeunesse qui peut se saisir de ce projet ». Il a annoncé une exposition rétrospective prévue en mars 2024 pour mettre en valeur les œuvres produites dans le cadre de ce projet.
« Nous allons montrer l’engagement de nos étudiants à travers les films qu’ils vont nous proposer » a déclaré le Directeur de l’’Institut National des Métiers d’Art, d’Archéologie et de la Culture (INMAAC), Romuald Tchibozo, qui n’a pas manqué de saluer l’engagement de ces derniers à révéler le patrimoine du Bénin à travers leurs œuvres. Selon lui, le FICACS doit devenir un rendez-vous annuel permettant aux étudiants et aux professionnels du secteur de s’approprier leur histoire à travers l’image et les nouvelles technologies audiovisuelles.
Saluant également cette initiative qui renforce la valorisation du patrimoine culturel béninois à travers le cinéma et l’audiovisuel, le représentant du Recteur de l’Université d’Abomey-Calavi, Romain Hounzandji a fait savoir qu’ « à l’UAC, nous croyions fermement que l’art et la culture ne sont pas des accessoires de la vie mais des pilier fondamentaux du développement intellectuel et humain. En associant le cinéma aux sciences, notamment à l’archéologie, nous mettons en lumière l’interaction féconde entre l’art et le savoir scientifique essentiel pour inspirer les jeunes générations et sensibiliser le grand public et préserver la mémoire collective ».

Avec cette première édition, le Festival International de Cinéma et de l’Audiovisuel ouvre la voie à une dynamique nouvelle, où cinéma et archéologie se conjuguent pour offrir une relecture innovante du passé. Ce projet ambitieux positionne le Bénin comme un acteur clé dans la valorisation du patrimoine par le biais du septième art.
Pendant trois jours, le festival propose des projections de films, des panels, des master class.