Les organes internes de l’Association Nationale des Communes du Bénin présidée par le maire de Bohicon Luc Sètondji ATROKPO tournent à plein régime pour mieux accompagner les collectivités territoriales dans leur volonté d’améliorer la qualité des services publiques de base aux populations.
C’est le moins qu’on puisse dire au regard des dispositions prises actuellement par la faitière des communes pour 2019. En effet, après la commission thématique Environnement, Eau et Assainissement, la commission thématique Formation et Renforcement de Capacités de l’ANCB vient aussi de se doter d’une feuille de route pour l’année prochaine. C’était au cours de la deuxième session 2018 de cette commission transversale dont les travaux se sont déroulée à Lokossa dans le Mono, les 24 et 25 octobre 2018.
Financée par l’Union Européenne avec le soutien technique de l’Association Internationale des Maires Francophones (AIMF) à travers le Projet d’Appui aux Associations Nationale et Locales de Collectivités Locales du Bénin (PAACOL Bénin), cette session a permis à la Commission thématique Formation et Renforcement de Capacités (FORENCAP), de se doter d’un plan d’actions très ambitieux destiné à doter les administrations locales d’hommes et de femmes compétents, en vue de booster le développement des communes. Au cœur des échanges, la nouvelle loi sur la fonction publique notamment le point d’avancement des décrets d’application et les difficultés de mise en œuvre d’une politique de formation par les communes.
Au terme des présentations et des débats, les participants ont fait le constat qu’aujourd’hui, les communes sont bloquées parce qu’elles ne peuvent plus recruter alors qu’elles ont des besoins de formation. Face à cette situation pour le moins délicate, il a été convenu que l’ANCB fasse des plaidoyers en direction de l’Etat central pour que les communes puissent bénéficier de dispositions transitoires pour recruter afin de propulser la dynamique du développement locale. L’une des recommandations fortes qu’on peut retenir de cette session concerne la proposition portant sur un plaidoyer à l’endroit du gouvernement pour l’institution d’un FADEC Formation qui permettrait aux communes de pouvoir financer leur plan de formation. Les participants ont aussi retenu que les communes puissent allouer une partie de leur budget annuel à la formation. Toute chose qui permettrait aux administrations locales de renforcer les capacités de leurs ressources humaines afin de mieux répondre aux sollicitations des populations.
A l’unanimité, les intervenants lors de la cérémonie de clôture de la session ont salué le dynamisme et le leadership du bureau de l’ANCB et de son président, le maire de Bohicon Luc Sètondji ATROKPO*. Pour Joseph DANGBENON, maire de la commune de Zè, l’ambiance conviviale dans laquelle la session s’est déroulée et l’assiduité des participants prouvent l’importance que chacun d’eux accorde à la thématique. Prenant la parole au nom des partenaires techniques et financiers du Projet PAACOL, la cheffe projet Emmanuelle BERNY a remercié les participants pour leurs contributions importantes à l’élaboration du plan de travail de la commission pour l’année prochaine.
Pour sa part, le maire de Toukountouna a, au nom du président de l’ANCB Luc Sètondji ATROKPO, félicité les participants pour la qualité des résultats issus des travaux. Sébastien PAATCHA, président de la commission thématique Formation et Renforcement de Capacités a surtout rassuré les uns et les autres que le bureau de l’ANCB fera tout pour que les recommandations issues de la session soient mises en œuvre dans la mesure du possible.