En ce 2 mai 2025, veille de la journée mondiale de la liberté de la presse, le dernier rapport de Reporters Sans Frontières (RSF) jette une ombre sur l’état de la liberté de presse au Bénin. Trois places perdues. Un signal d’alarme que les autorités ne doivent plus ignorer.
Le Bénin enregistre une nouvelle baisse dans le classement mondial de la liberté de la presse publié par Reporters sans frontières (RSF). En se plaçant à la 92 ème position sur 180 pays, contre la 89 ème en 2024, le pays voit son score chuter de 56,73 à 54,6 points. Ce rapport, fondé sur les données de l’année écoulée, dresse un constat préoccupant : les conditions d’exercice du journalisme se dégradent progressivement au Bénin.
Derrière cette baisse, RSF pointe une réalité de plus en plus difficile pour les professionnels des médias. Si le paysage médiatique béninois reste pluraliste en apparence, la liberté d’expression reste une quête permanente. Le Code du numérique, en vigueur depuis 2018, est régulièrement brandi contre les journalistes, en particulier ceux opérant en ligne, accusés de diffuser de fausses informations.
Le verrouillage de l’information est également palpable. L’accès aux données sensibles est de plus en plus restreint. Des réalités qui rendent le travail d’investigation complexe mais surtout risqué.
Une réforme annoncée en janvier 2023, présageait un nouveau départ à la presse béninoise. Sauf qu’à l’heure actuelle cette réforme dont la mise en application par la HAAC, censée améliorer les conditions de vie des journalistes, est toujours en attente. Vivement, le début de cette réforme tant attendue par les acteurs des médias.
. Trois places de perdues){kind=link}