
À travers une campagne de sensibilisation tenue le Samedi 28 octobre 2023, l’ensemble des clubs Rotary et Rotaract veulent en finir avec la poliomyélite dans le monde.
C’est par une Marche de sensibilisation que les clubs Rotary et Rotaract se sont engagés à en finir avec la poliomyélite. Sur une distance 8 km à pied, les membres de ses clubs services ont sensibilisé la population sur l’importance de la lutte contre la poliomyélite avant de rejoindre la plage de Fidjrossè ou des communications sur le mal ont été présentées aux participants.


Pour Geneviève Hortense Agbayahoun, Past Presidente du Rotary club de Cotonou Phare et Présidente pays polio-plus du district 9103, l’initiative entre dans la cadre de la lutte contre la polio dans laquelle le Rotary International s’est engagée depuis des années à travers la campagne « End polio Now ». Selon elle, « la poliomyélite est une maladie vraiment terrible parce que cela entraîne des séquelles irréversibles ». Cette maladie paralysante attaque le plus souvent les enfants de 0 à 5 ans. Ainsi, l’objectif final de cette campagne, c’est « atteindre le public sur l’importance de la vaccination » déclare Geneviève Hortense Agbayahoun.
En abordant dans le même sens, Dorothée Gounou, Past District Gouverneur 9102 et président national polio-plus du Bénin précise que « la manifestation d’aujourd’hui est une sensibilisation grand public pour attirer l’attention du public sur la nécessité de faire vacciner les enfants de 0 à 5 ans afin de les protéger contre la polio, une maladie très handicapante ». « Cette maladie, quand on l’attrape, l’enfant est paralysé à vie » a ajouté le Past District Gouverneur.


Cette maladie peut être évitée, a lancé le PDG. Et la seule alternative, c’est par la vaccination. « Quand on est vacciné, on est prémuni à 100% contre la poliomyélite » affirme Dorothée Gounou.
Pour ceux qui pensent que la vaccination est à l’origine des différents cas de décès liés à cette maladie, Hortense Agbayahoun précise « l’essentiel, c’est de s’assurer que l’enfant se porte bien avant de l’amener vers les équipes sur le terrain ». « Si l’enfant est malade, il est déconseillé de l’amener se faire vacciner parce qu’il est affaibli et ça peut aggraver sa maladie et il peut mourir » renchérit le PDG Dorothée Gounou. Ce n’est donc pas le vaccin qui est à l’origine des décès. Le vaccin est donc destiné aux enfants en bonne santé et ne souffrant d’aucune maladie.



Il faut noter que la poliomyélite existe sur deux formes. La polio virus Endémique et le variant. Au Bénin, la forme endémique est éradiquée depuis 2015, mais le variant continue toujours de circuler. Des cas ont été détectés dans la commune des Aguégués.