
Le chef de l’Etat, Patrice Talon est ferme sur la situation des hommes et femmes politiques en exil depuis son avènement au pouvoir.
Les leaders politiques en exil, se réclamant de l’opposition aux actions de Patrice Talon savent désormais à quoi s’en tenir au sujet de leur situation et de la position du chef de l’État.
Lors de la rencontre entre le chef de l’État et les leaders du parti d’opposition « Les Démocrates », de nombreux sujets politiques ont été abordés dont celui des détenus dits politiques et des exilés.
En effet, la question des étudiants détenus pour leur implication dans les violences lors de la dernière élection présidentielle a été abordée. A la demande de Boni Yayi de les voir remis en liberté, Patrice Talon s’est montré disposé et a relevé que de nombreuses personnes impliquées dans ces violences sont déjà dans leurs familles et mis sous contrôle judiciaire afin que le processus judiciaire suive son cours.
Selon Patrice Talon, des instructions seront données au Garde des sceaux qui, à son tour, instruira le parquet afin que les dossiers de ces personnes soient traités avec diligence pour qu’elles soient libres. Quant à ceux qui sont déjà condamnés, le chef de l’État a promis les gracier.
Sur la question des détenus politiques et des exilés, Patrice Talon reste ferme. Pas de grâce pour Reckya Madougou. Mieux, il se dit contre le vote d’une loi d’amnistie.
Car, explique-t-il, ce serait une manière de cautionner des actes répréhensibles posés par des citoyens à cause de leur manteau politique. Tout en soutenant que devant la loi, le citoyen ordinaire et le politique devraient bénéficier du même traitement, le chef de l’État, Patrice Talon a précisé qu’il n’a « envoyé personne en exil », parlant des acteurs politiques de l’opposition qui ne sont pas sur le territoire national.