
À Abomey-Calavi, une veuve accuse son entourage familial et un proche de son défunt mari d’avoir détourné 18 millions de francs CFA, laissés selon elle dans leur chambre commune. L’affaire est entre les mains de la justice.
Dans la commune d’Abomey-Calavi, une veuve traîne en justice sa belle-famille et un proche de son mari, qui seraient impliqués dans le vol d’une somme de 18 millions de francs CFA. Ce litige, survenu après le décès brutal de son époux, soulève des zones d’ombre.
Tout commence le 11 juin 2025. Son mari meurt à Lomé, au Togo. Dans la douleur et la hâte de rapatrier le corps au Bénin, la veuve affirme avoir laissé derrière elle deux sacs contenant 18 millions de francs CFA, soigneusement dissimulés dans leur chambre à coucher une pièce dont elle assure être la seule à détenir les clés.
Mais à son retour les sacs se seraient volatilisés. La veuve pointe du doigt un ami intime du défunt et plusieurs membres de sa belle-famille, qui, selon ses dires auraient pénétré dans la chambre en son absence et emporté l’argent.
Des accusations de vol que les mis en cause rejettent catégoriquement. À la barre, ils soutiennent que la veuve est repartie avec tous ses effets personnels dès le jour du drame, ne laissant rien derrière elle.
Le juge, lui, reste prudent. Aucune preuve matérielle de la disparition des 18 millions ne figure ni dans les procès-verbaux de police, ni dans les déclarations enregistrées au parquet.
L’affaire vol de 18 millions est loin d’être tranchée. Le dossier est renvoyé au 24 juillet 2025 pour réquisitions et plaidoiries. L’ultime mot reviendra à la justice.




































