
Les médecins chargés d’examiner les candidats à la présidentielle d’avril 2026 sont désormais au complet avec la prestation de serment de la Professeure Angèle Azon Kouanou, spécialiste en médecine interne.
En prêtant serment ce lundi 3 novembre 2024 devant la Cour constitutionnelle, Angèle Azon Kouanou devient ainsi le troisième membre du collège de médecins assermentés pour la présidentielle de 2026.
Bien avant elle, deux spécialistes s’étaient déjà livrés au même exercice, le 17 octobre dernier. Il s’agit du Professeur Francis Tognon Tchegnonsi, psychiatre, et du Professeur Léopold Houétondji Codjo, cardiologue.
Leur mission consiste à évaluer l’aptitude physique et mentale des duos de candidats à la présidence et à la vice-présidence de la République.
Cette évaluation médicale, rendue obligatoire dans le cadre du processus électoral, vise à s’assurer que les candidats à la magistrature suprême disposent des capacités physiques et psychiques nécessaires pour assumer les hautes charges de l’État.
Devant les membres de la haute juridiction, en prêtant serment, la Professeure Angèle Azon Kouanou s’est engagée à exercer sa mission « avec rigueur, loyauté, impartialité et dans le respect du secret professionnel », conformément aux exigences prévues par la loi.
La Cour précise les règles du jeu
À leur endroit, à l’ouverture, le Greffier en chef, Me Sylvestre Farra, a rappelé les textes juridiques encadrant leur mission.
En rappel, lors de la première audience de prestation de serment, le 17 octobre dernier, le président de la Cour, Professeur Cossi Dorothé Sossa, a adressé des consignes fermes aux praticiens. Il les a exhortés à faire preuve d’une rigueur scientifique exemplaire et, d’une neutralité absolue dans l’exercice de leurs fonctions.
Le président Sossa a également insisté sur la nécessité d’éviter toute forme de complaisance ou de légèreté qui pourrait porter atteinte à la crédibilité du processus électoral.
La cérémonie s’est achevée par une séance de travail qui a réuni les membres de la Cour et ceux du collège médical afin de définir les modalités pratiques de mise en œuvre de la mission d’évaluation des candidats.





































