
La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a ouvert, ce mardi 21 janvier 2025, le procès tant attendu d’Olivier Boko et d’Oswald Homéky.
Accusés de tentative de coup d’État contre le président Patrice Talon, Olivier Boko et Oswald Homéky comparaissent aux côtés de trois autres prévenus pour complot contre l’autorité de l’État, corruption d’agent public et faux certificats.
Des tensions dès l’ouverture des débats
La journée a été marquée par des tensions autour de la composition de la Cour. Les avocats de la défense ont soulevé une irrégularité, dénonçant une composition non conforme au Code de procédure pénale, qui exige cinq membres, contre trois présents. Malgré ces objections, la Cour a décidé de joindre cette exception au fond et de poursuivre les débats. Mécontents, les avocats d’Olivier Boko et d’Oswald Homéky se sont massivement déconstitués, évoquant un climat défavorable à une défense sereine.
Des accusations graves et des témoins clés
Selon les investigations, Olivier Boko et Oswald Homéky auraient planifié de renverser le gouvernement en sollicitant l’appui de Dieudonné Tévoèdjrè, commandant de la Garde républicaine, moyennant une somme de 1,5 milliard de francs CFA. Les accusations s’appuient également sur un réseau de complicités impliquant Rock Niéri, beau-frère d’Olivier Boko, actuellement en fuite. Neuf témoins ont été cités par la Cour pour éclairer les faits.
Déclarations des prévenus et suspension du procès
Lors de l’audience, Olivier Boko et Oswald Homéky ont plaidé non coupables, dénonçant un traitement injuste. Olivier Boko a affirmé manquer de sérénité pour se défendre, tandis qu’Oswald Homéky a exprimé sa souffrance face à des accusations qu’il juge infondées. Le ministère public, représenté par Mario Mètonou, a proposé un report pour permettre la désignation d’avocats commis d’office.
Un procès reporté au 22 janvier
Face à ces multiples rebondissements, l’audience a été suspendue et renvoyée au mercredi 22 janvier 2025. Ce report vise à garantir une défense équitable dans un dossier complexe où les enjeux politiques et judiciaires sont considérables.
Nous savons tous que la CRIET est entrain de chercher des arguments pour accuser Olivier Boko et Homeky d’une amende et d’une peine lourde. C’est vraiment injuste de la part de la CRIET et de notre gouvernement. Si un coup d’état était envisagé, ses deux individus le feront sans aucun trace et soupçon. Je vois que c’est un malentendu politique entre ce trio olivier- Homeky et Talon. Étant au pouvoir décide de trouver un moyen pour amener ces collègues sur sa décision.
Que Patrice Talon sache qu’il fait beaucoup de choses bien mais il doit être Clément dans certaine prise de décision. libérez les hommes politiques et ramenez les exilés politique. Plusieurs moyens sont possibles pour bloquer ses adversaires.