
Dans le cadre de la reprise des classes malgré la pandémie de la Covid-19, le gouvernement a souhaité rencontrer les syndicats ce jeudi 14 mai afin d’harmoniser les efforts à faire pour limiter la propagation du mal. Mais selon des informations rapportées par Banouto, les syndicats ont refusé l’invitation du gouvernement.
En effet, à l’annonce de la reprise des classes, le lundi 11 mai, les syndicats avaient adressé, le 07 mai dernier, une lettre aux ministres des trois ordres de l’enseignement du gouvernement, demandant une audience pour présenter leurs suggestions et apports dans le cadre de la reprise par ces temps de Covid-19. La réponse a été entérinée par une correspondance en date du lundi 11 mai 2020, du ministre des enseignements maternel et primaire Salimane Karimou, au nom de ses collègues, invitant les partenaires sociaux à une séance de travail le jeudi 14 mai 2020.
« En accueillant favorablement votre souhait de nous rencontrer, je voudrais convenir avec vous de la date du jeudi 14 mai 2020 pour une de travail qui se tiendra à 16 heures dans la salle des fêtes du ministère des Enseignements Secondaires, Technique et de la Formation Professionnelle à Cotonou », a précisé la note du ministre Salimane Karimou. Cette décision intervient alors que les syndicats, ainsi que la Fédération des associations des parents d’élèves avaient fait des propositions au gouvernement pour une reprise apaisée et sécurisée des classes dans le contexte actuel de la pandémie de la Covid-19.
Pour rappel, avec 25015 tests (PCR + TDR) réalisés depuis le 3 mai 2020, le Bénin enregistre à la date du 11 mai 2020 un total de 327 cas confirmés avec 249 personnes sous traitement, 76 personnes guéries et 02 décès à la Covid-19. De nombreux cas asymptomatiques étant issus des instituteurs dépistés à la veille de la reprise des classes. A cette rencontre étaient conviés pour le compte des syndicats, la Cgtb, la Csa-Benin, la Cosi-Benin, l’Unstb, la Csub, et la Cspib et pour le gouvernement, les ministres Salimane Karimou, Mahougnon Kakpo et Eléonore Yayi Ladékan.