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Réunis depuis lundi 10 décembre 2018 à l’Assemblée nationale, les députés et sénateurs venus d’une dizaine de pays africains réfléchissent aux solutions pour endiguer cette gangrène sociale.
Un colloque, c’est un début de réflexion. C’est une avancée cognitive, avec échange de pratiques et de savoirs. C’est sous ce prisme que les parlementaires considèrent la forme de leur apport dans la lutte contre la corruption. Venus d’une dizaine de pays africains, députés et sénateurs sont réunis depuis hier à l’Assemblée nationale dans le cadre du Réseau des parlementaires camerounais contre la corruption (Apnac). Le colloque international de trois jours, dont la cérémonie d’ouverture était présidée par l’honorable Hilarion Etong, premier vice-président de l’Assemblée nationale, porte sur le thème « Gagner le combat contre la corruption : une voie durable pour la transformation de l’Afrique ».
Pour décortiquer cette thématique, le colloque a joint à ses réflexions, des experts d’institutions étatiques et de la société civile. Et le révérend pasteur Simon Njami Nwandi de la Conac n’a pas mâché ses mots pour fustiger « les parlementaires véreux qui sont parmi les prédateurs de la République. Ils abusent et pervertissent leur représentations pour s’octroyer des marchés dont ils n’ont ni qualité ni compétence et ruinent le pays ». Pour sa part, Me Charles Nguini, président de Transparency International Cameroun, a établi des préalables pour arriver au moins à réduire les effets néfastes de la corruption. Il s’agirait par exemple de faire fonctionner la Commission de déclaration des biens et avoirs.
Les efforts du Cameroun dans ce combat ont été présentés à travers l’exposé du Pr Mathias Eric Owona Nguini dans une leçon inaugurale. Il a ainsi traité la problématique des défis et de la riposte de la corruption du point de vue des valeurs et des règles, ainsi que du point de vue institutionnel et organique, avant d’aborder les stratégies liées aux pratiques et aux intérêts. Il a notamment suggéré la mise en place d’un conseil consultatif de lutte contre la corruption au plan sous-régional, autant qu’il propose de donner plus de marges de manœuvre aux institutions qui s’en occupe déjà au plan national. « Que l’action des parlementaires survive à ce colloque. Il s’agit d’en faire une action de veille et d’éveil », a réitéré l’honorable Hilarion Etong au terme de son discours d’ouverture. Les débats se poursuivent à l’hémicycle de l’Assemblée nationale jusqu’à demain.
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