
Le Bénin subit déjà de plein fouet les conséquences de la fermeture de ses frontières avec le Niger, et certains produits de premières nécessités voient leurs prix en hausse.
Certains produits de premières nécessités venant du Niger ont augmenté de prix dans les marchés du Bénin. Selon le président de l’Association « La Voix des Consommateurs », ce sont là les conséquences des sanctions prises.
« Nous n’avions déjà pas la paix, puisque nous sommes attaqués par les djihadistes (ndlr) et donc à cela, se rajoute la crise économique et financière très dure qui frappent le Bénin. Le panier de la ménagère est très érodé », constate-t-il, dans une interview accordée à France 24.
A l’en croire, depuis cette décision des autorités béninoises de fermer les frontières avec le Niger, on note une « raréfaction et une indisponibilité » de l’oignon, de la tomate, du piment, du poivre, de l’ail, qui viennent du Niger et qui passent par la frontière ainsi fermée pour alimenter les marchés du Bénin. Ce qui a pour conséquences que ces produits « commencent par coûter chers » dans les marchés.
Robin Accrombessi appelle les Chefs d’État de la CEDEAO à trouver une solution pacifique à la crise sociopolitique au Niger. Il souligne l’importance des échanges commerciaux entre les pays voisins et invite les dirigeants à faire preuve d’intelligence et de diplomatie pour résoudre la crise sans nuire aux populations de la sous-région.